VEF Blog

 

antoine: on a la gerbe de nous à améliorer on a nos vomissements à améliorer on se performe à retourner la chaussette chaussette du corps on est lancinants à se travailler les encule encule amoncelle amoncelle toute encule on est des paumés là s'en voulant comme en traces à se perturber le flux de gerbe de soi l'imbroglio déboulé

là on ne sait plus comment on se coupe métamorphose de la gerbe en vie la béatitude sanglante le malaise de pas avoir une peau dimension exacte à varices

tu vas voir toi (on te parle) tu vas voir comme nos yeux la cervelle va se cratère enfoncer dans les gaz on finira gazés et soudain plouc nos corps la monstruosité du tendre la monstruosité croupe à l'air du tendre la morsure sans supplice le haricot déluré chansons faciles qui gardèrent la maison

on attaque de bonne heure on s'attaque à la coupe réglée domestiquée molle on glisse on est mous on glisse on râle souples

 recueillent des haricots nos envergures qui recueillent recueillent comme s'élèvent les princes les princesses les enfoncements domestiqués rapides on sent bon la nausée mais c'est pas grave c'est pas grave ah comme tout cela

ah comme tout cela nous convient

conchiant les varices nous sommes incapables de vivre c'est tout simplement ça la descente d'organes de le savoir de se triturer les éponges avec ça sophistiquer les prépuces nous paraît un bon plan version envergure maximale

coulées de morsures le regret

coulées de morsures le regret nostalgie la nostalgie des époques accomplies de nous-mêmes ah comme il est possible de pleurer nostalgie débile nostalgie tricotée tricotée nostalgie ah comme le mot même sent mauvais allons donc allons allons farce allons nous démantibuler l'attirail

il faudra bien il aura bien fallu un jour

il aura bien fallu un jour une carpe une époque je déverse

lucille: sinon jessaie tappeler
putain hard de hard la vie va vraiment me falloir un clan damoureux je veux dire un clan de gens qui aiment un clan poreux à ceux qui aiment etc

ok jarrive je bois mon café et je suis devant la porte dans cinq mns
je déconne
cte quoi vot adress?
t,es une bille de machine de que tu veux comme moi je sais pas installer ma webcam par te flemm
je vais aller voir la couleur la cravate du chauffeur me taper un pingpong dormi encore que trois heures je suis à fleur jai gueuléé sur anne quelle me dit mes chaussettes bleues ça me va pas de laprovoc pour lambassadeur puis ma perf de plantes puis la fatigue bref tout l emonde a pété un câble au café ta lheur ctéait marrant comme souvent avant la première tous comme des enfants

	Mardi 21
	0°C
	15°C
	peu nuageux, assez ensoleillé
	Force du vent	14 km/h
	Précipitations	0 mm
	Ensoleillement	84 %

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lui : où puis poser ma veste
je : vous me la donnez, la chose est que je ne vous la rends pas
lui : je suis venu avec l'ambassadeur
je : ah,,,
lui : la cravate et tout
je : ah,,, sinon c,est la fessée ?
muya = doigt dhonneur ou suck my dick selon
pisda muti = fuck your mother genre nommer ses parties génitales
pula = bite à employer comme putain merde
partie de pingpong avec cosmin
la directrice : c,est toi lucille de syndicate et spectre ? rose fun sexe
je : j'adore faire cramer les synapses au soft
nous : en tassés sur pouf avec petits fours

antoine: analité circonvenue du métro bouche de M de métro ici Ariane virgule moi projetons très sérieusement de fabriquer un livre qui lequel se – déroulerait n'est pas le mot – dans le métro – hop événement d'une rame qui passe les particules du monde sortent nous ne méditons pas nous sommes dans l'action la tige sperme de l'action

nous sommes dans la circonlocution de l'action la faille triste de ça une chienne passe sous mes jambes ah non il s'agit j'ai cru d'Ariane or elle ah c'est bien elle finalement c'est bien d'Ariane qu'il s'agit belle station ici me dis-je hum hum ouais

enfin une tigresse-fille descend l'escalator de telle façon qu'on a envie de dire : tiens de la même façon que descend ce truc cet escalier à l'étage du bas de la même façon la prononciation de telle lettre (par exemple è.) fait se descendre le souffle vers le bas

bravo pour tout ça la tournure de l'affect-événement bravo pour cette stylistique bariolée

lucille: laisse tomber je sais plus rien je sais pas ce qu'il se passe en moi j,espère que je juste je vais pas me foutre en l'air putain la connerie que j'ai ne me retire pas même si je fais rien je t'en prie me retirer ça me fait fin
bon là j'ai fait de la voix à fond avec copilotage et une bouffée dêtre en vie voilà quand je vais sur scène je suis en vie
ça te gêne si je participe pas tout de suite ?

na nana c,est pas une histoire de printmp printepmps tu sais je sais très bien pourquoi je pète un câble ça date du isx août et puis ça date unp eu de mai aussi et puis etc tout ça ma rencontre avec toi ça bref je vois bien poyurquoi la pure lucidité le blanc violent pur bklanc de lempilement des élciarges éclaregzzs du scénographe russe svoboda zvoboda la pur pur vif de ce qui m,a foutu foutuee en l'air je suis pasz foutue en l'air je suis foutue en morceaux dle de la mare fourbis soius tempête une mare de merde petite avec intempéries evryone contribute in some way

et bien sûr hein ça fait remonter des peurs des fragilités hein bon je veux dire jespère tu penses pas encore ces histoires de fautes responsabilités ou quoi, juste ça me fait beaucoup trop de questions en même temps connaître toi et puis devoir changer de relation avec toi d'un coup en si peu

antoine: nous installant sur des chaises ou d'autres couchés sur dallage froid c'est presque inavouable ce qu'on a à foutre ici de nos corps c'est presque surpuissant d'explosifs glisser le long de poutres bastons de bois orifices bouchés allongés parqués là ligaturés de partout c'est presque inconcevable ce qu'on attend les uns des autres mais on le fait on est jetés oh t'es mort toi et la vie continue

 

l'un là enfermé ligaturé aux abords complets de son ami pote là mort ouais ouais on s'était bien dit tiens la nécrophilie nous fait rire le plus dur étant de se trouver des potes à la mort quoi

 

le plus dur étant de se trouver des potes à la mort

 

je vais te donner la main dit-il au mort bronzé purulent avec Ariane quatre pattes autour de l'enclos ça dérape pas elle est quatre pattes quatre points d'appui bien en place on est endormis aux côtés de nos amis morts déjà morts bouche dégouline

 

comme les spécimens sont beaux sur carrelage froid l'éponge de nous Ariane quatre pattes toute en douceur la tristesse de se quitter mais non mais non crever ensemble est bien plus serein ouais ouais le jeu de se donner la mort par sabre tchack au ventre écriture calligraphique mais direction mort au ventre jus de tripe qui s'étale qui s'étale sur le sol là les dalles dallage carrelé de ceci écurie de nos corps amoncelés une petite prairie un enclos qu'on se construit pour nos corps ligotés pirouettes et blam la pointe du sabre l'écriture haha l'écriture de la mort gorge à la coupe à la coupe sèche du poireau comme nous sommes ah comme on est

lucille: oui sauf dans l'hypothèse où un peu tout est question d'hormones alors on pourrait légitement dire ta gueule aux hormones ou comment ovuler ou je fais de la littérature ou je suis le clerc de notaire de mes hormones; tiens c'est ça je te donne le conseil suivant: deviens le clerc de notaire de tes propres hormones

là j'écris tu vois littéraire c'est pour le bad trip et pcq c'est le printemps des hormones

je pense en ce moment à la motoculture comme concept pour expliquer l'origine de l'univers

ariane est assez d'accord avec le bémol suivant: motoculture d'accord, mais pas motoculture de plaisance!

je suis une crapule, je vais faire dans le bizness de la motoculture dans le terrain du bad trip de "adieu monde cruel"

charles: Voila, mon + grand fantasme est de sodomisé mon homme avec du couscous et de la harissa ainsi que du piment de caien.

ariane: Il y a quelques années j'ai eu un homme comme gynéco, au depart ça ne m'emballait pas trop mais au fil des rdv en fait je l'ai regardé et je me suis dit qu'il n'était vraiment pas mal du tout...
Il devait avoir 30 ans, une belle gueule, et j'étais profondement perturbée quand je baissai ma culotte pour ensuite ecarter mes cuisses...
Il me faisait toujours de grands sourires et de petit clin d'oeil au moment de passer a l'examen.
Juste avant de m'examiner il touchait mes lèvres de ses doigts nu, pour les ecarter et seulement ensuite il mettait ses gants(pour etre honnete je me suis souvent dit qu'il le faisait exprès).
 
Des trucs pas très sain me sont passés dans la tête lors des examens...
J'ai arreté ensuite d'aller le voir c'était mieux ainsi.

lucille: retournes y, il est peut être encore là...mais plutôt que dans les cabinets, fais le sur la table de gyneco, plus pratique pour la bonne hauteur...

charles: des fois ils doivent trifouiller une chatte (bad trip!) de 80 ans d'age avec plein d'erythèmes des glaires etc etc etc... Et même p't'être des fois des pédérastes opérés (style andromachinchose etc etc etc...)
1 gonzesse baisable sur 100... Niet : j'préfère avoir le choix perso et m'en tapper 1 sur 1 qui me plait

antoine: salut j'ai un bad trip un peut bizard c'est de boufer la crotte de ma copine
 j'ose pas lui dire souvant quand elle part le matin travailler je recupere sa merde et me branle avec,y a t'il d'autre personne qui aime ca et qui pratique

edith:  Ce qui suppose que ta copine fait sa crotte sur le carrelage de la cuisine ou bien sur la table de la salle à manger ?  
Sympa chez vous !

lucille:  moi g pense k 16 cm c correct. En meme temps, moi g n'ai connu qu'un seul sexe masculin et il mesure 18 cm au minimum. Mais 2cm de moins, g ne pense pas k ca change grand chose. De tte facon, g pense g c la largeur ki change tout. G m'explique :  
c une raison scientifique : le vagin ne mesure 12 cm ds la longueur (en moyenne) par contre, meme s'il n'est pas specialement tres large, il peut s'elargir jusqu'a 10, voire 12 cm (normal qd on sait k la tete d'un nouveau né doit passer) dc plus un sexe large passe ds le vagin, plus la femme risque de ressentir qq chose. Evidemment, tout ca ne sont k des moyennes et ne s'appliquent pas a tout le monde et puis, une femme peut avoir un vagin plus ou moins large dc chacune ressentira des choses differentes selon la maniere dont elle est constituée. Il faut aussi prendre en compte que des femmes sont plus sensibles du vagin que d'autres.
Et si vs me dites que vs arrivez a mettre votre sexe de 16 ou 17 cm entierement ds un vagin sans qu'il ne depasse, ce n'est pas pcq le vagin de votre nana est plus profond k la moyenne mais parce que vous forcez sur le col de l'uterus qui se trouve au fond du vagin.
TOUT CA PR DIRE QUE TES 16 CM SONT CORRECTS SURTOUT SI ELLE N EST PAS TROP FINE !!!

charles:  Une autre question se lie à celle de la technique, et de telle ou telle mutation technologique. La définition du bad trip implique,  l'«addiction», c'est-à-dire la répétition fréquente d'une prise de drogue: non seulement un approvisionnement facile (nombreuses transformations techno-économiques du marché, du transport, de la communication internationale, etc.) mais la possibilité technique, pour l'individu, de reproduire l'acte de façon parfois solitaire (question de la seringue, par exemple, sur laquelle nous devrions revenir).

C'est ce franchissement d'un seuil quantitatif qui permet de parler d'un phénomène moderne de bad trip: le nombre des individus qui ont un accès facile à la possibilité de répéter ce geste, solitairement ou non, en privé ou en public et dans toute la zone où cette distinction perd sa pertinence ou sa rigueur.

Je crois qu'au moment où nous en parlons, il n'est plus possible de dissocier cette «modernité» toxicomaniaque de ce qui arrive à l'humanité comme l'un des événements majeurs, c'est-à-dire des plus révélateurs ou, ce qui revient au même, des plus «apocalyptiques» de son histoire la plus essentielle et la plus «intérieure», ce qu'on appelle le Sida. Mais nous aurons sans doute à y revenir...

edith: là je dis attaquer un cercle autour de quelqu'un allez au hasard je commence : globe de l'emmerdement maximal version enfermé et la brûlure de cervelle à ce qui meurtre suicide de la vie même de l'interne la pensée bien ta gueule la pensée je lui dis fosse ta gueule l'enjeu est ceci calme calme prépuce l'enjeu est ceci est le calcul de se trouver dans hors bordel dans bordel hors il se fit il se fait corps un jour le réseau internet converge vers ceci amitiés déclarées de se savoir là tête crâne à toi lui œil niqué ceci est une ébauche de ce qu'Ariane m'avait dit mais encore mais encore le soluble de la force hors soi dans la justesse exactitude du combat ni les coqs ni rien d'autre ploc le monde le monde même c'est-à-dire l'ambigu la tourmente le blé rame de la coque qui cède de toute part et les rats qui quittèrent le navire et nous là-dedans c'est la fête la confiture de cervelle allez franchement quoi Nestor enclumé dans les soupapes de l'emmerde emmerdement max-maximal bon papy on y va on se lève on lève des armées des chants tout nus et défroqués noyautés de sanglant camarades slip de combat comme la vie fût roquette belle avec toi phoque beau prince et les blagues me menèrent et les encartements tourbillonnés étaient là et je chante encore souche le sable est là qui aspire et respire et nous croyons aux soudures de l'amour le collé-décollé l'esquisse même caresse de la vague de la mandale disciplinaire

 

l'un là enfermé ligaturé aux abords complets de son ami pote là mort ouais ouais on s'était bien dit tiens la nécrophilie nous fait rire le plus dur étant de se trouver des potes à la mort quoi

 

le plus dur étant de se trouver des potes à la mort

 

je vais te donner la main dit-il au mort bronzé purulent avec Ariane quatre pattes autour de l'enclos ça dérape pas elle est quatre pattes quatre points d'appui bien en place on est endormis aux côtés de nos amis morts déjà morts bouche dégouline

 

comme les spécimens sont beaux sur carrelage froid l'éponge de nous Ariane quatre pattes toute en douceur la tristesse de se quitter mais non mais non crever ensemble est bien plus serein ouais ouais le jeu de se donner la mort par sabre tchack au ventre écriture calligraphique mais direction mort au ventre jus de tripe qui s'étale qui s'étale sur le sol là les dalles dallage carrelé de ceci écurie de nos corps amoncelés une petite prairie un enclos qu'on se construit pour nos corps ligotés pirouettes et blam la pointe du sabre l'écriture haha l'écriture de la mort gorge à la coupe à la coupe sèche du poireau comme nous sommes ah comme on est

lucille: oui sauf dans l'hypothèse où un peu tout est question d'hormones alors on pourrait légitement dire ta gueule aux hormones ou comment ovuler ou je fais de la littérature ou je suis le clerc de notaire de mes hormones; tiens c'est ça je te donne le conseil suivant: deviens le clerc de notaire de tes propres hormones

 

voilà de bucarest encore j,espère tu vas jarrive pas trop lire tes lettres à édith le bordel de que ça me fout j,ai foutu sur qq entrautre je fous plus rien j,avais commencé mais après ça ma pleurer troublée puis foutue j'aurais tant à répondre d'accords et de lieux d'être ailleurs vrac parceque bref ce même truc à voir avec la brûlure du consommant à évider servir nous nous servons me fout la nausée la brûlure cette pute trouille de n'être que le sang de pour ça que j,ai plus le tout envie de côtoyer un seul de pute de faiseur si peur le suce de moi l'acide du faire rire donne le change au moins je n,ennuie pas ou pas trop trop de temps avec me tue je veux crever corps contre corps contre avec le relié et tout c'est tout avec celui que j,aime le voir laisser et aller le reste ne me branle je m'approche le chauffeur le dealer le chasseur je préfère me taire que me donner à crever le sang de lui le détaché à force de recul nous nous servons puis et puis quoi il faut que j'arrête de lui écrire de tout de je ne veux plus là la circulation le trip de la baise des mots la baise à l'écran la crevure le flingue de ça tiens copiecolle insère toi et moi les fadaises un bon trip à l'iboga en trois jours soit elle a foutu un bonbon sur mon oreiller un film de merde l'empilement du banal ici pouf-attitude lamorce psychopathe je déteste l'affaire les contours de avidité/vidé/plein de vie de l'enthousiasme à la stérilité entre je te suce tu crèves la réciproque se branle sur une chaîne j'apprends ab prod = hélène et les garçons + ?xxl l'écriture la scène etc je : j,en ai rien à foutre de l'art il : il se retient ne me sort pas de me répondre comme j,entends de lui en taire que délire ladolescence cette merde le sous entendre intercale de t,as qu'à bosser voir etc j,arrive pas à lui faire comprendre que c,est pute réel ma claque me foutre en l'air depuis longtemps laisse moi partir l'au bout de au bord de quoi ce qui est mort en moi marre de traîner avec des artistes dans des lieux d'art d'artistes délires en tourne rond le trop si peu cette envie débile utile comme coller un putain de pansement sur quelqu'un dans un pays en guerre genre inutile tu sais dans un quart d'heure ça va repleuvoir achoppper la membrane de ce qui retient ailleurs ce désir du noir dormir piquée à l'index rien à foutre l'écrire bien l'écrire pas écrire pour écrire que n'écrire n,est pas là d'être foutue entend bien que c,est clair je t'écris à toi comme un rebond écho d'entrepercevoir est mal lu sera comme le reste ras le cul la douleur mienne et mon impossible à entendre celle des autres cul de sac de merde oui pour sûr ça c'est nonvie c'est ne me va plus ne me suffit il me faut être avec la chair chair à chair avec celles et ceux que j,aime à défaut de etc devenir caresseuse câlineuse passer le temps avec les amis et puis voilà leur dire que je les aime et ça suffit dormir et à défaut de etc lui ça seul peut me trouver me trouver à être avec le talent de être avec l'art de être avec comment écrire le reste et le reste si je continue cette merde à laisser loin de rien certaine de me encore là la rue et encore voir me tue de lieux autres rongés battus ça me flingue touche trop lorsque je serai nouvelle la force de si ou pas option lapper la boue dans la flaque au trottoir me planquer derrière l'escalier il reste cinquante centimètres avant de toucher le chien j,ai bien peur de ne plus savoir où me trouver je me retiens j,essaie parce que la plupart l,enlisement du lourd de moi de merde l'impression de traîner le corps à écrire le corps montré morceaux tout est s'agripper tricher peutêtre voilà je finirai par dire ça je me suis agrippée

 

je voudrais parler dans ta bouche. je voudrais penser rien qu'en parlant dans ta bouche. je penserais à toi rien qu'en remuant la langue. ma langue elle pense. on est tous les deux fort occupés à penser. je remuerai en toi. je te chercherai. je chercherai ta bouche. ma langue pense. on mélange nos voix comme deux petits êtres dans un organe. le corps est qu'un tube d'où qu'on glisse. la voix nous mélange. elle mèle notre pensée à tout notre corps. on s'emmèle en pensant. s'aimer c'est glisser dans nos langues. on se pense = on s'aime. on n'est plus qu'un organe. s'aimer c'est se sortir de l'organe par la pensée des langues qui se mèlent.

A voix basse sans bruit

Je te parle souvent

                        Un peu le crépuscule Et moi   M’offre des liaisons Secrète                                      J’ai le silence Mais comprendre La douceur              Je n’explique pas   Parfois aussi                                    Cette musique Je marche sans fin   Cette musique cette musique Vers toi   Boire la lune sur tes lèvres Souvent   Je n’existe pas   Le bouquet et la rose                       Je ne sais toujours pas pourquoi   Et dans la solitude Mes pas Je préfère me taire   Mènent ailleurs que moi Cette musique qui me brûle Terrible                         Marcher                              Cette musique cette musique         Vers toi                                    Plus loin que moi   Avancer  

Et les frissons

                      Coupures et sel  

                              En avoir mal dans la poitrine

  L’absence              Je connais déjà  

                                                          L’absence

  Et m’effacer pour te rejoindre   Toucher ta main Le parfum  

Et la musique et la musique

J’ai cru que je me noyais  

                                                            Le secret

                                      Moi dans l’ombre   Muette ne rien abîmer  

                                           Sur ce que j’imagine

  Plus près Dans la douceur et la lumière                         Sur ce que j’imagine De m’approcher plus près   T’emporter avec moi         Dans toute la douceur et toute la lumière   Je préfère me taire   T’emporter jusqu’au cœur Toujours                                      Toujours  

Et jusque dans mes rêves