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BAD TRIP

posté le 22-03-2006 à 10:36:35

question &réponses

ariane: pouvez-vous expliquer à nos téléspectateurs comment nous est venue l'idée de ce "bad trip", et quel concept se cache derrière ces deux mots mystérieux?

charles: je voudrais dire mon amour des gens et que les gens devraient  plus souvent prendre des décisions. Il faut prendre la décision d'en finir. car nous sommes des cochons qui fabriquent des cabanes, nous croyons lire, et lisant en cochons que nous sommes, car nous sommes des cochons avec nos pantoufles et un bon feu et des choses accrochées, mais en fait nous ne savons pas que nos huttes ne sont pas là, nos huttes ont disparus, et nous n'avons ni vêtement, ni rien, nous sommes nus, et nous lisons mal, et nous sommes sur la terre tout nus, et nous sommes des cochons, et nous allons crever.

Mon amour des gens se borne à ça : leur dire qu'il devrait prendre la décision d'en finir avant qu'il ne soit trop tard. Nous faisons Bad Trip pour les gens, et pour moi, pour nous tous, parce que nous devons prendre la décision d'en finir. Moi j'ai pris la décision de mourrir. ça ne change rien. mais c'est là toute la différence entre vous et moi. c'est que vous ne prendrez pas la décision de crever et donc non plus de vivre. Pour vivre il faut prendre des décisions. Et marcher et prendre l'air.

antoine: L'imposture du corps à lui-même est tracée par la respiration du suicide du corps à lui-même : le corps se porte à faux par rapport à la plénitude faisandée qu'il acquiert à se garder et s'avaler, arrivé à un point d'asphyxie l'abandon en perte de sauce est un suicide vital. Point. Et ici en rapport avec ça il y a donc l'imposture qui s'injecte dans l'écriture-clous jetés à la face et à l'œil de ce qui nous est entre. Nous crachons des mots-clous sur l'entre du nous, mais c'est pour dire la brûlure de cervelle qu'il y a dans l'acte du suicide en quoi consiste l'imposture de cracher des poulpes et des clous sur l'entre du nous : deux points : le crachat de l'écriture en appelle et provoque la farce du suicide à la face et à l'œil de ceux qui nous lisent. Point. Je reprends : la brûlure de la cervelle fait se sécréter la salive à l'interne du crâne, la brûlure de la cervelle provoque une réaction d'humidification à l'intérieur de la tête qui se déplace en crachat ; et l'œil alors voit (dans la cruauté de l'écart et du deuil) l'entre faisandé du nous comme une masse qui comme brûle en elle-même comme la cervelle brûle en elle-même ; le crachat du Bad Trip est la salve de poulpes plaquée à la face de ce qui à l'intérieur même du nous se faisande en brûlure. Autrement dit le Bad Trip du trop-plein du nous se suicide en crachat.

lucille:  lorsque on a passé deux heures dans un bar aux côtés d'archi fumeurs la peau est incrustée de nicotine et il ne faut pas toucher ses lèvres c'est encore histoire de dévier l'accrochage que j'ai eu avec un gars récemment mais bon ça m'occupe si ça peut panser je mets la barre audessus de 28ans et je me renseigne sur l'état le truc qui dit seul ou à plusieurs dans le passeport t'assures comme une putereine de le feu te va bien moi jai la cervelle aussi noire que les étangs de tervuren parfois je me demande si je vais débourber (= Bad Trip) mais le soir je deviens tarée comme un chat cheval fol sans alcool ça doit être le double cocktail menthe lait café chantilly cannelle

ariane: j'ai déjà participé à cette question dans le poste précédent

edith: là ou qu'ce s'ra vraiment la paniK (=Bad Trip), c'est quand ton voisin ce s'ra ton filston et que ton voisine ce s'ra ta fistille. Parce que là aussi gros couillon, que l'odeur de merde elle s'ra la même, et là faudra quand même que tu te découillonise un peu puis que tu penses à te sneuffer toi même. Et tu l'feras d'abord du bout de la narine, alors ça te f'ra faire un tit peu la grimace mais et pour la contenance, toi, toi tu t'diras, hummm c'est sûrement la lessive. Ouaip mais dans ta cervelle quand même c'est pas la case lessive qui clignotera tout rouge, non non non ce s'ra toujours le tiroir merde. Alors tu te resneuff-sneuffera, un peu moins fier d'accord mais aussi moins couillon. Sauf que ça, ça tu t'en rendras pas compte de suite que t'es moins gros couillon parce que d'abord, mais j'tavais prévenu, dabord ça va te mettre en rage de te dire tiens, je  pue la merde. Ouaip ça te fouttra en rage terrible de penser q' toi aussi t'as quelques part des casseroles pleines de gros... K….K.

charles: ai un oeil fermé , l'autre ssaye de lire
 
j'ai trop bu todau, j'ai pris depuid nu bon moment mon somni
 
je dois filer sous la couette, moi lametable
 
dois me lber tot pour examen médical et pesée de bébé demain
 
n ecruvez plus rien , j'ai du retard en lectgure, fautr que je vous lise svp !!
 
je reviense demain clean  
 
pfffffffffffff le etete aqui tourne c'est ca l'enfer !!!!!!!!!!!!!
 
merde aux somniferezs ::: Bad Trip

antoine: je vais bien mal
 
suis à bout !
 
j'ai envie de rentrer à l'hopital et de me mettre dans un lit sans plus en sortir !!!! 
 
ma femme dort encore, je vais la sortir de son lit et lui dire de s'ocuper des petits , je suis trop mal, je me force, je fais tout et même je leur souris, mais je me sens partir , j'ai l'impression de mourir vraiment
 
jamais j'aurai voulu vivre ca !!!! jamais !
 
je ne suis plus moi , j'ai peur car je redeviendrai jamais moi  
 
vous écris tantot, faut que je relise encore tout bien !!!
 
j'ai froid , je tremble, je suis comme possédé par une force qui me bousille  
 
c'est l'enfer que je vis ! 
 
pire que ca on me traite de tous les noms et on me dit même SUICIDE TOI  <

lucille: pas besoin de regarder la télé ou de penser à la misère et au malheur des autres, j'ai plein d'armoires chez moi avec des miroirs et je n'ai qu'à tourner la tête pour voir la merde et l'horreur ! MOI ! un être soi disant humain qui n'aurait jamais du vivre la vie vu ce que j'ose en faire nom de dieu de merde !!!!!!!!!!
 
là tantôt je me suis une fois de plus dit que ca allait vraiment mal quand mon homme m'a raconté que je suis encore tombée hier soir, tombée de ma chaise après mon dernier message ici !
 
il a même dit que j'avais "inventé" que j'étais tombée à cause du trotteur de bébé qui pourtant était dans une autre pièce  
je ne me souviens pas de ca ! il m'a dit que je lui avais demandé de me conduire à la toilette car je devais faire pipi
 
je ne me souviens pas de ca  

edith: bzlbvzl vi la avbzlaibva vibzalbrlbazlval  re valrerblvaerb ave aeb vlerbav rlrer vrblrae  opo i oiqposip qospq osi ivp oisqv qu ui qpoiurtripvr v er vpeqr oviuerivr  lm k  kl gktktk kè kèm ku klè lkè ulèkmulèk ukè mèmalamla m lamlk kclvbbvla b va bjlzbkvjzv l vbv lfb vlafbvbfvklfbvv a vabkfbv a fvlafbvakfbval vg lgil lsi lsisls lsl pisp ilspi sj psj ljsplj silp jsi plsil sjipsj ilsjp sfji plfji pljispjilsjgpfi jsl l jfplg oisflj s a vzcrv cnabc azbevc abnzec vze nc zec vzenc bzac zvnzvncvzneeznvc anzebc z c zcnzebvc zvecnzebvc zeva cnze cbze ncvreczbe cnz  ui  i uioeiur uei ureo rueor uo euro tier teur tuero tuer tuero tier teur otier turo uero teuot ureoruo ao io i tuero teiru tieur tuireo truaie triaeu triuaeo tiera turoe tuireo tuiro tiura rtuea oturae tueaio tiua oraiu uair tora

ariane: Faudratait dans le plus souvan, fare confiance à le corps : Mon cervalle vraiman, na vaut rien. Ja me naperçois da plus en plus que pour moi, cé la corps qui napprend, cé dans mon chair que choses nimpriment. Tout-à-l'heure, ja fazais les XXXerCiCes avec Karpianon, et vrai, mes doigts ils se déplaçavaient dans la régulière. Java toujours la … la Tê-Teu dans mes pensitudes, ma java un zoeil sur les nnnotes de la lignée. Tout se passavait tra bien. Et puis a un moment, ja mis le deuzdième-dyeux dans ma leKturisation. Ja Kroyais que tout irallait anKore plus dans la facilitude ma, pas du tout. Alors tu vois, ça Kil s'est passitu, cé zétrange : Ja me splique La nnnote, elle est là, davan moi. Et naturalleman-dans-la-plus-grande-nuturalure, ja lis un FA puis, diracteman-dans-la-plus-grande-directature, ja bouge la main Komeu Kil faut. Tout est parfait.

 

charles: Parce qu'il n'y a pas de nature sauvage ni d'opposition qui tienne entre nature et culture, seulement la différance de l'une à l'autre, eh bien, un texte dans lequel le nom de l'autre serait absent ressemble toujours à une dissimulation, à un effacement, voire à une censure. Violente, ingénue - ou les deux à la fois. Même si le nom de l'autre n'apparaît pas, même s'il reste secret, il est là, il grouille et manœuvre, il hurle parfois, il se fait d'autant plus autoritaire. Il vaut mieux le savoir et le dire. Et puis les autres sont tellement plus intéressants. À qui s'intéresser autrement, dites-moi? Même en soi?

antoine: putain=pula quand je revois ce que j,ai vécu et écrit la veille j,ai l,impression d'avoir traversé rivières avec remous courants tourbillons  chutes fêlée  l'essaim faufile je ne reconnais rien pas grand chose à évoquer la guerre c,est peutêtre l'envie que tout celà soit au dehors et le calme du dehors le rien en dedans un truc de switch ;;;> par l'acte, yen a qui disent que ça fonctionne pas le déplacement du corps en revêtement have a cup of coffee l'épanchement >art martial it was a wonderful script art martial de la tête toi toujours à m'occuper art martial i would becoming weaker and weaker couchée éternelle en sucre en poudre jusque à nouveau l'écoeurement du mol ?alma , under threat , grabugeil doit bien exister un lieu est une personne , répandre,  etc je vais me balader au soleil j,ai envie fair caca si bernard heidsieck m'écrit j'ai envie fair caca

edith: je pense je sais pas, c'est peut-être trop la mise en avant de l'atelier, de comment ça se fabrique,e t ya plus ariane ni lucille, mais bon, mais c'est ce qui t'es "entre" à toi aussi, ces corps là écrivant, ces corps et ces énergies, moi je trouve que ça nous troue le cul ces trucs car on théorise on théorise et elle nous envoie pendant ce temps-là le caca dans la gueule tout le long. Le problème c'est qu'on a à fixer les choses nous autres les écrivaillons, on théorise, on a saisi un truc et hop! : on le fige vite. C'est aussi l'intérêt de la chose, mais ce qu'elle nous montre c'est que rien tient, rien peut tenir. Les ouvrages de théories, combien restent vraiment au bout du compte ? Rabelais c'est une théorie en sous main, Rimbaud avec, Ponge et ses Proêmes, mais c'est dedans, ça s'incruste. Les livres de théorie c'est une mode mais ça passe vite. Même Artaud n'est pas très bon dans la théorie, il explique des choses mais qui ne sont bonnes que pour un présent particulier, un effort à faire, une concentration à donner à tel moment, c'est pas l'actuel de ce qui nous préoccupe au fond. Ce qui nous préoccupe on le retrouve mieux dans ce qu'il a fait autour de Van gogh que dans ses écrits sur le théâtre, même s'il y a des passages sublimes dans le théâtre et son double, mais ces passages là parlaient plutôt de ce qui le préoccupait vraiment, c'était sa vraie cible : la poésie, la vie. après c'est des longs passages sur le théâtre balinais, mais c'est poussiéreux maintenant. Tandis que sa théorie s'infiltre dans Le dernier jugement de Dieu, elle est là en sourdine et elle éclate par moment, parce que c'est que par moment qu'elle peut venir éclater, c'est que des bribes dans le discours, après c'est le chant qui va avec. Le chant c'est ce que dit rimbaud aussi, une leçon sue au moment même. Ce qu'il dit c'est vraiment proche de l'improvisation, de la performance. C'est-à-dire que la perf est 90% de ratage pour arriver un jour à quelque chose qui remplit tout, qui dit tout en peu de temps. ça sert à rien d'épiloguer. on voudrait vivre, on n'y arrive qu'à demi. on est lamentable. moi ce soir je me trouve lamentable et vraiment j'ai plus envie de faire quoi que ce soit. C'est le A quoi bon qui revient sur la table. C'est parce que j'ai bien mangé, et parce que j'aime boire et que je veux regarder la télé et pas me faire chier à bosser comme un con. Mais bon, je sais par le passé que c'est souvent comme ça et qu'à un moment donné ça va repartir, en fait je crois que j'ai du mal avec la quotidienneté, ça me tue de rester le cul assis là à attendre qu'il se passe quelque chose. C'est ça le problème avec les écrivains comme nous, c'est qu'on peut pas que rester assis à écrire, on a besoin d'une confrontation autre, et c'est des coups dans la gueule, on a besoin d'avoir des bosses, c'est la bosse, c'est le nombre de bosse qui fait écrire et pas rester le cul assis là à écrire (après je concède qu'il faut un minimum de cul assis là sinon on s'en sort pas ! mais j'ai malgré tout de plus en plus de mal et j'aime bien faire des blogs pour ça, et toi sans doute cucu, cucu assis mais pas qu'assis face à lui, mais cucu assis face au bordel que vient foutre l'autre dans ta vie!)

lucille: Je préfère parler d'expérience, ce mot qui signifie à la fois traversée, voyage, épreuve, à la fois médiatisée (culture, lecture, interprétation, travail, généralités, règles et concepts) et singulièreje ne dis pas immédiate (« affect », langue, nom propre intraduisibles, etc.). Pour reprendre votre mot, ce que j'ai suggéré tout à l'heure se «tire» (sans jamais s'en tirer!) de cette expérience, plus précisément là où elle croise, où se croisent le travail et la singularité, l'universalité et cette préférence de la singularité à laquelle il ne peut être question de renoncer, à laquelle il serait même immoral de renoncer. Ce n'est pas une préférence que je préfère mais la préférence dans laquelle je me trouve inscrit et qui donne corps à la décision ou à la responsabilité singulière sans lesquelles il n'y aurait ni morale, ni droit, ni politique. Il se trouve que je suis née, comme nous disions, dans la préférence européenne, dans la préférence de la langue, de la nation, ou de la citoyenneté françaises, pour ne prendre que cet exemple, et puis dans la préférence de ce temps, de ceux que j'aime, de ma famille, de mes amis - de mes ennemis aussi, bien sûr, etc. Ces préférences peuvent à chaque instant, c'est l'expérience quotidienne, contredire et menacer les impératifs du respect universel de l'autre, mais leur neutralisation ou leur dénégation serait aussi contraire à tout mobile éthico-politique. Tout se «tire» pour moi de l'expérience (vive, quotidienne, naïve ou réfléchie, toujours jetée contre l'impossible), de cette « préférence » qu'il me faut à la fois affirmer et sacrifier. Il y a toujours pour moi, et je crois qu'il doit y avoir plus d'une langue, la mienne et l'autre (je simplifie beaucoup) et il me faut essayer d'écrire de telle sorte que la langue de l'autre ne souffre pas de la mienne, me souffre sans en souffrir, reçoive l'hospitalité de la mienne sans s'y perdre ou intégrer. Et réciproquement, mais la réciprocité n'est pas la symétrie - et d'abord parce que nous n'avons ici aucune mesure neutre, aucune commune mesure donnée par un tiers. Cela doit s'inventer à chaque instant, à chaque phrase, sans assurance, sans garde-fou absolu. Autant dire que la folie, une certaine «folie», doit guetter chaque pas, et au fond veiller sur la pensée, comme le fait aussi la raison.

 


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posté le 22-03-2006 à 08:55:18

BAD TRIP

bonjour bonjour, je vais effectuer pour vous en direct ici et maintenant le bad trip qui en ce moment me déchire la cervelle, attention, aa a aa a a  tt t t t ention ,, ! , !, !!,  , ! aa a  a t t  t at a t  t t  tt t  a t at a t t t  tt  t e  e nn tion , ,! !,! , !, !,,!,' ,', ,(' ,  !,, '!(), ! ,'!) , ),)'!('()!),'(! ',,) ,'!(,!'( !')(!')()'),( ,',(! ',(!,'(,  aa  a at t   t tention je l'entends venir, j'entends venir le bad trip de mon cerveau , je vais tenter pour vous ce soir la performance de surfer sur la vague de mon bad trip intérieur, a a a a   a a  a t  t t t  t t  t tention Mesdames Mesdemoiselles et Messieurs,  z a  ar arr r aqrq ra qea qai  iqai aia i u  ii ii ii uu u uu u u u u u ul m lmlii  i l ii m li oo o oor or o o qo oro qro qr ooq oa oorq aqrar qa r arq arqar qra rqa rrqa aqrqaqa 'aaq aaaa qaka kakarka kakrakr aqk akaa qara krq rkar akqr iairi ii ii  iii u u uu u u u    l ll lmlm lmllm j j  ljljsmsljsl sjmlsm sljs ljsmljsim sjilv jsilmjv sil vjlsi jlms jlijlsmj vls jvsilmj livjlvs mjvslv jslmlvslv slvmslv svlsvlv v lvrvlrvr rlvrl ivri èrr iv rlè vlr èvlrièi rèlrèvli rèlvir èvlè vr rl rlvr èilr èlvr vrièvlr èvlrè vlirvrè vlr livr livr èlivrèv irèlvirèvilr èvirè vlrvri mvrvr v   mo o ioi mio oim oimo i o iim  imoimo mi o i ii  miio a am am am a a a a a aaa a  a rar r r mr mr mr rm rm rrmr m rmr mr ma ma a a a  a a  aaa a  aa rmrrm mrmrr rmrljrl jrmljr jlrjirjirjlrj l  jmjlij ij lj ilj il l lkj kj jflkfjffjkljkfl iifiljjuilj ilufuiuu ilf iluf ilf jilhf jilu fil ufil fil fl jflhju filhiflijhfhflhj iljlflffluflf ufl ful fuffuf fulf ulf ufllloo o o oO  O o Oqo qo qo oq oq oq qo oq o oq ooqq oro orqr qrq rq rqriqi rqrilj qjrq q rjlq jrliqjlriqjirlqrl qorqori qrqjr qjrqr jqjlrjqr iqj riq jirlq r q rqiol rq jriqlj iriq jilqr iql iqoolloqil rjirlqri qjor jqriol iola a a a amam amam aaama lamalamajajlmjlijljmljlm lijjflfjf m fljf ilmjfiljflmjfli lfsijfils jilf jsims fjil jifls jlifs jiljflis jilf js jiritr it rit rt rit rtrtr tirt r ita amt am tmatmiiama mrtmiat iam tia mriamt irm tiaitau tuaimt aitam itata htht lathlh flat hflmath latf halm vtlmat hvltah lm hlv hatm

et voilà!, je suis toute tremblante et toute émue parmis vous ce soir, d'avoir pu rendre avec exactitude mon bad trip du moment, je suis toute émue de pouvoir être lue par vous ce soir, je suis toute émue et je voudrais tant pouvoir vous remercier de ce que vous signifiez pour moi, je vais me mem m emem m mmmm me m mme e ee m memee ee mmmm m m mm m m m ee e e retransfigurer en r rbrb irro i rirbir isio tbboqs  isbosbt sbot sbotq bitqo bqibisb  tiqso itbsiqbo ts iiill ll l lll l mlml ml ml ml miii ii jj j jj j jjr jr r  jq jr q r qjr jjq r jq rqr jqjr qjrqjrq r jqq jrqjr jr je vais me retransformer en strip-tease de ma cervelle pour vous démontrer ma gratitude  fijflj fhfjlfj  fh jf lhjqhl hhlhhg ihglgllglg lgg hil lj gihjig jlig ilhig jig ijlg ijg ijg ij g  jlgjg flghfi ghuflf gihfig ij iflh ihu u  hgjij hglih ujgfih iu hlgiuj uf lfigu jfgl fugih ufglif uhjfigl hjfug jufgl ihfuig fiuglllalaa  a alaaalall lal lala laii rii i i i ririr r rr r  r ri i  i i i ii ir r rrr a a aaa a  aaa ala ll llml lm lm l lml mlm l i r rr irir riiii i i ii iir r rrr r  rrr rrr  a  a a aaa a  aa  lalaalal all  l l l  l ll lm ll lm lm miii r r ir iriririi r w ra r ra wrra  raww mi mim mi iwrim ir waiw awarwr awriarw iamr iawmriam iarm iawrm waimraimr wiamra irm wairm wairma irmai rwma iraw immmm iii i i  rr rrw  waa aaa r r riaa rrrimmi mimi i mri mimair maiwa am ria wmraiw maiwm raima wima irwam ir amwri ma rwima iwam irwmaw ima irwma ir mair wamirm wairw m

j'ai encore tantd e tant de choses à vous montrer qui concernent l'intérieur de ma cervelle, je voudrais faire encore tant de strip-teases, je vous embrasse tous autant que vous êtes, je vous envoie beaucoup beaucoup d'amour :: : : : : : ,: ,:, :,: :,  :,:, ; ,;, ,; :,:, ;,, ;, , ,;,,; ,; ,, ;:,:; , ,;,,; ,:,:; q qsu qs q sqksuqsqk suq skq suquskuqus q k suqks quskquskqu quksqusqk uk quskfuqks qksf quk fuqkfqkqq slqlklqql ksuqukqu sludkqulsu dqsldkqsq sud uqjuqsdj quluquju qsj qsljlqsjqsklj qusdlj uqsdlj qkdjqusdljqk sudj qusdjl qksuqq ljkqkqsk uqj kul rqj kurqju kqj ksqlu ujqujs qlrjuql kuqjurlqj ujlkqlj kqskj r tlq jrqluk tjltujqkj ulq juqlsuqsk lkrutjuql uksqju klqsru lrujugjr tjgj utjuqljkusj ksjkruuju gqjrujqj sk rkfrqj rgjqsl julkqtqj jurfjq srgjqrgjqljq gjq qljglqjkl qjqjkqljk jjqjq rtj gjlg qlj rljqjgkl rljr jlqjl qjljkj uqj lrujqjgljtrjql jqjl jrj lfjqgqur ugrqj jrql jljq  g j  

 je suis contente ce soir de pouvoir terminer sur ce flux d'amour scintillant

 


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posté le 21-03-2006 à 19:45:20

MIZOTE de Charles Pennequin

Je ne suis pas mizote. Je suis lizote. Lizote est à l'intérieur de euzote. Lizote parle à mizote. Lizote me répond. Lizote m'engendre et lizote me renoue. Lizote fait que je me sois renoué avec lizote. Ou avec tizote. lizote est à l'origine du malentendu de tizote. lizote serait à l'origine du malentendu. Et tizote en serait la cause de tous les ennuis avec euzote. Qu'est-ce que tizote peut savoir de mizote. Savoir ce que mizote n'aurait pas su de suite en se voyant. En voyant le malentendu en face. Face à soi. Ou face à mizote. Mizote ferait qu'on soit. D'après les autres. Et même d'après soi. Et pis d’après nouzote. Car nouzote viendrait d'y être aussi. D'être non seulement en face mais aussi dans la face. Il arriverait que mizote soit en nouzote. Je veux dire en tizote. Mais moi je suis en mizote. Ca m'arrive de le penser. De penser que j'y sois plus que le reste. J’y serai roulé dedans. Roulé au sens. Au sens de mizote. Ca n'a pas de sens. Nouzote ça roule en soi. Nouzote il est roulé au sens de soi. Le sens du soi où lizote n'a pas de sens. Car ça peut pas marcher. Y’a qu’avec mizote que ça roule. Mizote roule comme au devant de nouzote. Voilà ce que mizote voit. Comme un devant de soi-même. Voilà où mizote en serait. D'après nos analyses.

 

Mizote sait pas s'il va mourir tout de suite. Peut-être il va mettre un peu de temps. Il va laisser les choses se faire. Elles se feront bien sans lui. lizote va attendre un peu aussi. Avant qu'il se rende à l'évidence. Avant qu'on s'y rende aussi. Qu'on se rende au fait qu'il va s'y rendre. Lui aussi. Car nouzote ne s’y rend pas. Qu’est-ce qui ferait que nouzote s’y rende. Si lizote l'écoutait. Lizote irait à l'évidence. Lizote veut un peu s'y rendre avec lui. C’est-à-dire avec tizote. Ou bien c’était mizote. Avec euzote. Car euzote est là à se voir rendu près de lui. Mourrant un peu. Comme lui. C'est sa chance. Qu'en mourrant mizote l'accompagne. Avec tizote. Qu’ils soient les derniers compagnons de sa route. Quel chemin faudra-t-il suivre. Après qu'on en aura fini avec euzote. Tous les jours. C’est tous les jours qu’on voudrait en finir. Lizote pense la même chose. Il est à se voir s'acheminer vers ça aussi. Lizote fait comme si c'était normal. Comme si c'était la vie. Elle était bien cette vie. Tizote a beau dire. Cette vie elle avait du bon. Lorsque tizote était avec le mourrant. Il voyait pas le bon côté des choses. Maintenant il le voit. Il voit que le bon côté maintenant. Et c'est la mort. Quand mizote est mort tizote voit le bon côté de la vie. tizote voyait pas avant le bon côté de crever. Maintenant il le voit. Maintenant que lizote est déjà du bon côté depuis longtemps. Il est déjà mort. Dans ma tête. C’est la tête à mizote. Il est déjà un peu parti. En même tant que tizote. Ou à peu de choses près. Il a vidé les lieux. Mizote n'est pas sorti par la même porte. Mizote ne part pas par la grande porte. Mizote s’est vidé autrement. Il a vidé son être autrement que lui. Lui c'est le fait d'être lizote l'a tué. Mizote c'est le contraire. D'avoir jamais pu être. D'avoir été seulement dans l'idée qu’il aurait pu. S’il avait voulu. Il aurait pu être avec lizote. Là-dedans. Mais toujours à côté de mizote. Comme à côté de ses pompes.

 


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posté le 21-03-2006 à 16:22:16

PINPIN - Edith Azam

PINPIN, PINPIN L'EST TROP FORT

Pinpin souvent il est trop fort, il est fort mon Pinpin, trop trop fort, c'est tellement fort que moi pour faire du très fort va faire comme lui, va faire comme tous les Pinpin du monde qu'on dit qu'ils sont Pinpin cause que ouaip c'est ça, c'est bien ça qu'on les traite, on les traite de Pinpin en faisant du moquage. Ah Ah Ah qu'il est Pinpin cuilà, Ah Ah Ah Ah Ah Ah.

Alors sûr, tu l'vois au début Pinpin, tu l'vois comme ça, il est planté gros bécassou comme une grenouille, sauf que la grenouille elle, c'est pas vraiment debout qu'elle est, c'est plutôt à cacassouné sur la pierre blanche de la rivière à s'faire barbecuter les cuisses tout doré et à gober des mouches. Ouaip, c'est un peu comme Pinpin, tu l'vois là, debout d'vant tout l'monde comme pour gober les mouches, ouaip au début tu crois qu'il va les gober toutes les mouches de la pièce et tu rigoles déjà, tu te dis Ah Ah Ah l'Pinpin l'attend les mouches et les mouches y en a pas Ah Ah Ah qu'il est Pinpin çuilà ! Puis tu dis même après, et là AH AH AH AH AH AH, qu'il a déjà gober les grenouilles, vrai tu crois qu'il les à gober les grenouilles cause qu'il a les yeux tout globules avec le doré des cuisses-barbecue dedans, et là t'exploses de rire AAAAAHHHH et puis t'en peux plus d'rire alors tu dis très fort dans toi EH l'Pinpin y va gober des mouches qu'elles existent même pas, c'est rigolo hein, c'est rigolo la moquature ! AH AH AH que tu fais toi.

Et là, ben là t'as tout faux gros malin, t'as tout complètement faux parce que Pinpin quand il va s'Pinpiner total'ment c'est toi qui tout doucement tu vas t'moquer de toi, tu vas t'moquer de toi j'te préviens, puis tu vas t'sentir concerner, puis tu t'sentir tout couillon, puis tu vas avoir des boutons, puis tu vas t'sentir fragile, puis tu vas te sentir moins fort, puis tu vas renifler un peu, tu sais tu vas faire sneuf-sneuf avec le nez en trompette, et tu vas dire :'' Ca pue un peu la merde.'' Et oui t'auras raison, ça puera un peu la merde et tu vas dire Ben c'est l'Pinpin. Mais non ça pourra pas l'être cause que Pinpin il s'ra trop loin. Et dans ta tête tu t'entendras dire que non ça peut pas être Pinpin parce que Pinpin il est trop loin. Alors t'essaieras d'plus penser mais tu pourras pas le faire, au mieux tu pourras penser à n'plus l'faire mais ça ça n'arrangera rien, cause que Pinpin il s'ra lancer, il s'ra lancer dans son univers qui va débobiner le tien. Et même si tu veux pas le faire, la trompette de ton nez elle refera sneuf-sneuf, et les machins de l'olfaction y ziront droit dans ton cerveau, ziront tout droit dans la case à merde et ça fera la conséquence consécutive de consécution que tu sera obligé d'te dire que oui oui oui ça pue carrément la merde, alors tu regarderas le voisin. Et l'visage du voisin aussi, il te regardera et tu l'verras lui te sneuffer, et toi, toi aussi tu l'sneuffera et vous vous f'rez un regard pas BÔ, ben oui tu vas pas lui fiche un joli regard toi, parce que faut bien qu'y pue l'voisin vue que c'est pas la voisine. Mais la voisine tu pouvais quand même pas la faire puer, vue qu'c'est ta femme puis qu'ça s'fait pas de faire puer sa femme : Tu t'voyais quand même pas dire sneuf-sneuf ma femme sneuf-sneuf-sneuf-sneuf tu pue ! Alors faut bien qu'ce soit l'voisin.

Et là ou qu'ce s'ra vraiment la paniK, c'est quand ton voisin ce s'ra ton filston et que ton voisine ce s'ra ta fistille. Parce que là aussi gros couillon, que l'odeur de merde elle s'ra la même, et là faudra quand même que tu te découillonise un peu puis que tu penses à te sneuffer toi même. Et tu l'feras d'abord du bout de la narine, alors ça te f'ra faire un tit peu la grimace mais et pour la contenance, toi, toi tu t'diras, hummm c'est sûrement la lessive. Ouaip mais dans ta cervelle quand même c'est pas la case lessive qui clignotera tout rouge, non non non ce s'ra toujours le tiroir merde. Alors tu te resneuff-sneuffera, un peu moins fier d'accord mais aussi moins couillon. Sauf que ça, ça tu t'en rendras pas compte de suite que t'es moins gros couillon parce que d'abord, mais j'tavais prévenu, dabord ça va te mettre en rage de te dire tiens, je  pue la merde. Ouaip ça te fouttra en rage terrible de penser q' toi aussi t'as quelques part des casseroles pleines de gros... K….K.

Et le Pinpin en face de toi, Pinpin continueras son délire le balanc'ra toujours comme une flèche, et toi ben tu t'inclineras parce qu'à la fin ce sera drôle, cause que Pinpin aussi, Pinpin une fois qu'il a mis toutes les merdes à plat, l'arrive à montrer qu'c'est pas très très grave d'être un peu merdifier et puis qu'en fin de compte, on a tous un tiroir à caca. Pinpin il te dira que l'important c'est autre chose, que la vie c'est pas ça qu'on croit. Parce que l'est trop fort mon Pinpin, l'est trop trop fort Pinpin et l'est rempli d'amour. Alors Pinpin aussi une fois qu'elle sont à plat les merdes ben y fait comprendre c'est pas grave, non non non c'est pas grave d'avoir les caca-sseroles-tiroirs, puis qu'en plus y a pas qu'toi qui les a, ouaip y a aussi voisin, et puis aussi voisine, et fiston et fistille. Et mon Pinpin comme c'est l'plus fort y dira aussi qu'y a pas honte, non non non que y a pas avoir honte, et là, là tu respireras un mieux et faire sneuf-sneuf ça te f'ra rire. Trop fort ensuite, toujours plus fort, Pinpin il te parlera vraiment d'lui, tu l'verras tout d'vant toi avec son grand corps tendu qui peut pas mentir, tu l'verras te donner vraiment des morceaux de lui, des morceaux lui dire toutes sa merde et puis tout les bouts d'son cœur pas remplis, tous les amours qu'il a pas faits, tous les bisous qu'il a éteints, les trucs qu'il a pas osés faire, la fille comme elle était bécasse mais qu'elle avait une si belle bouche, le copain mort dans l'ambulance, et comment les poils au zizi. Ouaip, pourra tout te dire Pinpin, Pinpin l'a pas peur de sa vie, mon Pinpin il a qu'il est humble et puis qu'il sait qu'aussi tout l'monde pisse dans son froc, qu'on a tous peur de quelque chose. Mais tout ça, tout dire comme ça devant tout l'monde avec ses grands yeux tout globules à gober les grenouilles, Pinpin au bout d'un moment tu penseras aussi que sa vie elle t'ressemble sauf que toi, toi tu sais pas faire pour donner toute cette vie aussi grosse que l'amour. Et tu t'diras que toi, toi aussi tu les as tous ces tiroirs-faiblesse, tu sauras bien alors, que oui oui oui tu les as mais que le plus souvent tu fous la clefs dessus parce que ça te trouillote, ça te trouillote plus que tout de dire moi aussi suis qu'un homme et je veux qu'on m'tendresse. Mais bon déjà là, là ce s'ra plus trop trop grave, parce que tu t'sentiras le Pinpin toi aussi, tu t'diras qu'c'est vrai, l'a vraiment les dorés d'la grenouille le Pinpin. Oui oui oui tu t'diras qu'il a tous les dorés du monde avec tous les soleils puis la chaleur et tout et tout. Tu t'diras ouaip Pinpin l'est très très fort et puis c'est sûr que c'qu'il fait là ben l'a raison d'le faire, et puis c'est sûr que pour faire ça l'est sacrément plus courage que moi. Ouaip, faut que j'l'applaudisse Pinpin, parce que c'est sacrément bon de savoir qu'on pue tous la merde, parce que ce qu'il dit là, moi, moi j'oserai pas cause que j'ai peur, j'ai trop trop peur du grand Pinpin que j'pourrais être puis de la Pinpine dans ma femme, des Pinpins qui n'habitent mes nenfants, parce que ça fait tout peur ces choses dans l'intense…. L'amour ça fait tout peur. Avec Pinpin, avec Pinpin on en rigole. Voilà ce qui s'passera.

Puis même à la fin tu t'diras que l'Pinpin il a raison de s'dire, de se dire tout entier, entièrement, avec tout lui. Puis tu pens'ras aussi, que c'est du plus que BÔ l'intensité qu'il a, alors t'iras lui prendre la paluche à Pinpin, tu lui diras Merci c'était chouette c'était bien et Pinpin y t'regardera avec sa bonne tête de Pinpin grenouillée, et toi tu t'diras que c'serait bien d'assumer un peu mieux ta Pinpinature. Alors tu f'ras ton premier sourire à la Pinpin et ça te f'ras un bien fou. Puis comme tu voudras dire quelque chose d'autre à Pinpin cause que tu trouveras un peu que tu lui r'ssembles, tu feras style une phrase, une phrase que c'est Pinpin qui l'aura dite répétée remâchée et balancée devant tout l'monde jusqu'à c'qu'elle s'incruste dans toutes les tête, tu répèteras une phrase euh le genre ''C'est rigolot la vie, c'est rigolot'' en essayant d'imiter sa voix et lui, il te sneuff-sneuff'ra en faisant un bon grand sourire avec toutes ses joues de grenouilles et toutes ses cuisses dorées d'soleil qu'il a dans ses yeux

Globul'ment bleus. Puis aussi tu lui diras encore cause que t'auras encore envie d'être près d'lui comme si y avait l'urgence qu'il dise tout à ta place cause que toi tu l'auras tout pigé alors son courage à Pinpin, et oui oui oui, tu voudra ses yeux qu'il t'y plante tous ses soleils dans toi, ouaip j'te l'dis d'avance, faudra pas pas qu'tu t'étonnes que mon Pinpin après, ben tu puisses plus l'lacher, que t'ai envie toujours, toujours de lui parler. Alors, alors pour finir, un peu maladroit de ses maladresses qu'on a quand le ventre il fait la tiraille à cause de les zémotions violentes, tu lui diras tout maladroit : ''Mercimerci c'était euh… c'était très…euh… très drôôôôôle.'' Et là, y aura KèKchose qui s'passera, mais j'sais pas comment qu'elle s'appelle cet' KèKchose, en tout cas ce qu'est sûr de sûr c'est qu'là tu s'ras dégrocouillonné total et tu t'diras aussi dans ta tête que ''drôle'' c'est pas vraiment l'bon mot.

 

 

Là tu commence à réfléchir grave.

 


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posté le 21-03-2006 à 16:06:10

 

FORME PLATE

 

 

Voilà, nous avons décidé d'ouvrir les fenêtres et de penser en direct en ouvrant la fenêtre. pourquoi penser en direct, en prise direct comme ils disent ? parce que nous voulons prendre l'air, prendre l'air c'est marcher, c'est je marche et il faut une certaine prise d'air. Prenons l'air. Pensons. Ouvrons les fenêtres. Nous voulons vivre. Nous ne voulons pas de votre tristesse, la tristesse des peuples, la tristesse infusée des gourvernants et gouvernantes. la tristesse de c'est trop triste la vie merde, merde à la vie triste, nous voulons des respirants, des qui ont des respirations, des qui veulent que ça chante, des qui ont conscience que tout est trafic, que tout est dans les choses bidouillés, que nous avons inventé la bidouille pour être et que nous ne voulons pas de nous avons les moyens de vous faire exister. Nous avons les moyens de vous faire parler/exister, alors que nous avons décidé de dire que nous sommes conscients des écritures, que nous sommes conscients que les gens marchent avec des cloisons trop étanche et qu'il faudra cogner sur les cloisons. Les cloisons étanches c'est la vie, c'est les écrans, et lorsqu'on regarde les écrans on sent bien ce qui nous rejoint, ce qui fait qu'on a rejoint quelque chose par le trafic intime. Intimité = moteur de recherche. Intimité = je suis dans un compact disc et j'ai créé une machine qui s'appelle la parole. Intimité = gros bruit de bête dans le moteur à viande. gros bruit de ma grosse bête en internet. Je crois en internet et aux écrans et aux téléphones portables car ce sont eux qui me rapprochent le plus de mes tics et des mes postures et des mes trucs, parce que je suis un trucqué, et ça on ne le dit pas assez ! on parle de la bible, mais la chair de parole est avant tout une chair inventée, bidouillée pour mettre au trou la chose verte.  

 

voilà

 

je voudrais dire mon amour des gens et que les gens devraient  plus souvent prendre des décisions. Il faut prendre la décision d'en finir. car nous sommes des cochons qui fabriquent des cabanes, nous croyons lire, et lisant en cochons que nous sommes, car nous sommes des cochons avec nos pantoufles et un bon feu et des choses accrochées, mais en fait nous ne savons pas que nos huttes ne sont pas là, nos huttes ont disparus, et nous n'avons ni vêtement, ni rien, nous sommes nus, et nous lisons mal, et nous sommes sur la terre tout nus, et nous sommes des cochons, et nous allons crever.

 

Mon amour des gens se borne à ça : leur dire qu'il devrait prendre la décision d'en finir avant qu'il ne soit trop tard. J'ai fait la poésie pour les nuls pour les gens, et pour moi, pour nous tous, parce que nous devons prendre la décision d'en finir. Moi j'ai pris la décision de mourrir. ça ne change rien. mais c'est là toute la différence entre vous et moi. c'est que vous ne prendrez pas la décision de crever et donc non plus de vivre. Pour vivre il faut prendre des décisions. Et marcher et prendre l'air. Il y a une personne qui est en ce moment à l'hôpital et je vais lui dire deux mots. Car je voudrais qu'elle se soigne elle même. Le soin intensif c'est l'écrit. Il ne faut pas confier sa maladie à des inconnus. Voilà ce que je voudrais lui dire.

 

Je lui dis.

 

Chère Edith, je t'écris dans le train. j'ai envoyé plein d'email du téléphone mais là j'ai plus de batterie alors faut bien passer à l'écrit. L'écrit c'est la main et moi je crois de plus en plus en quelqu'un caché derrière la cloison. Quelqu'un qui a une voix et la voix est la cloison de l'homme. c'est-à-dire de quelqu'un. c'est-à-dire je crois de moins en moins que ça s'apparente à la chair et de plus en plus que avant d'avoir eu le dictaphone j'ai eu déjà la voix dans un comptact disq. c'est-à-dire que lorsque je tape comme un sourd dans la cloison où que je fais "oh hé oh ah oh oh" ou que je fais "oui ouioui ouioui c'est moi!" c'est parce que j'ai vraiment l'impression que ma voix est manipulée à distance c'est-à-dire avec une télécommande et à distance je règle le son et à distance je fais mumuse avec le son. C'est une vérité.

 

On habite des machines depuis tout petit et tout petit déjà on a foutu au trou toutes les choses qui nous ont repoussées, toutes les choses qui n'ont pas voulu de nous, toutes les choses qui font qu'on est seul et qu'il faut farie un feu et chanter prêt du feu pour ne pas se faire dévorer par els animaux. Et même la terre on a cru qu'elle voulait nous dévorer. Et donc on s'est dit qu'il fallait des microphones partout même dans la conscience. il a fallu microphoner la conscience. Je regrette pour ma part d'avoir dit à Do(c)ks "J'emmerde la nature". En même temps, je suis pareil que tous les humains alors je vois pas puorquoi je ne pourrais pas de temps en temps délirer, non ? quand tu parles de musiques tu parles de ça aussi, non ? Avec Mercure? D'un instrument tu parles, et ça craque tout le temps un instrument. Tu m'as entendu l'autre fois comme je respirais mal, tu as bien entendu comment ça sifflait dedans. Je ne suis pas le seul des qu'on dit "sonores" à faire des sifflements. C'est parce qu'on est attaqués par là car c'est par là qu'on dénonce la truquerie de la vie. toi tu connais bien les trucs et les tics et les postures. tu connais le truc fille et le truc gars et qu'on a inventé le sexe pour taire l'amour. on s'est tu dans le sexe et on croit que l'amour c'est d'avoir des sexes pour les gars et les filles. moi je voudrais leur dire aux gars et aux filles que si j'étais eux je serai bien emmerdé, car vous êtres des inventions, des trucs à portée de main, des trucs qui masquent votre absence alors que tout gars ou tout fille est planté, tout gars ou tout fille est dans son absence assigné.

 

Et c'est pour ça que je dis que nous devrions faire l'amour à des inconnus. et l'homosexualité et l'hétéro tout ça n'a rien à voir avec la caresse. c'est qu'on a envie de se noyer, que j'ai envie de me noyer et que l'autre aussi se noit. Moi je vis dans la télé, je vis dans internet, je vis dans tout ça, et encore plein de gros oublis mais qui sont aussi des vérités. la vie n'existe pas. on ne nous a pas laissé le choix d'être vivant. L'être humain est un concepteur obsessionnel doublé de trucs et de tics. Et le problème c'est qu'on a décidé de faire un trou. Au moment ou tu t'ouvrais les veines, j'écrivais "Je prends personnellement la décision de mourir". Il y a trois jours aussi, tu me disais t'être aussi pendue dans ta tête. Chacun devrait se pendre un peu dans sa tête. ça coûte rien. Il y a plein de grandes nuits tout autour de nous et nous on se comporte comme si on ne devait pas jouer sur le terrain de l'angoisse, jouer avec comme avec la pâte à modeler. C'est à nous d'occuper le terrain de sport de l'angoisse et c'est pour ça que que nous devons comprendre nos chers petits qui passent leur vie à vider, à se vider de tout, nos chers disparus qui sont tout autour de nous et qui déjà sont nos chers disparus car ils ont tellement la frousse de la mort qu'ils en oublient de vivre. la charge que tu as prise tu en as eu conscience, conscience que s'en était fini du crincrin, petit crincrin et qu'il te fallait fabriquer ta musique. Ta nouvelle musique. Ton crincrin personnel.

 

Je reprends la lettre ici. Hier j'ai écrit des choses sur l'air. J'avais le projet de prendre l'air. Est-ce que tu voudrais prendre l'air avec moi ? cela devrait suffir à se faire inviter! quelles sont vos propositions ? prendre l'air. Faire des trous. pratiquer des espaces. bidouiller la parole. que faire d'autre? Hier, en sortant du métro, j'étais penché sur le dictaphone et une de mes voix disait : "ça marche plutôt bien! ça marche bien". Elle s'en persuadait tandis qu'une autre de temps à autre répondait : "ben, pourquoi ça marche pas alors?". C'est ocmme ça, nous sommes dans l'hésitation permanente. C'est comme si on produisait du morse. Le morse est une production non personnelle. C'est un ensemble, c'est la production de bande, ou plutôt du produit de contrebande. Il faut qu'on la fasse cette contrebande, pour nous faire prendre l'air. On a besoin de corps, il faut investir, plus que jamais notre présence sera une subversion!

 

Je pense à toi Edith, j'espère que nos échanges te permettront de puiser la force. Les questions que tu te poses sont les bonnes questions. Ne cherche pas à connaître ton mal par retour, par la bande ! mais la mauvaise bande des médecins. c'est toi qui le connait, c'est nous ! on ne devrit jamais confier nos maladies aux docteurs, surtout du genre des nôtres, qui sont des maladies d'inquiétudes, la maladie de l'absolu, de vouloir tout et rien pouvoir posséder. ta maladie se soigne dans l'écriture. si tu veux prendre soin, écrit! ne fais confiance qu'à ça et tu iras loin dans la maladie. Je ne vois pas pourquoi tu attends une réponse des gens qui ont été formatés à des réponses et des questionnements standards alors que la réponse et le questionnement tu l'as et je l'ai, et nous l'avons. On fait toujours cherchers la source du mal, le négatif, alors que nous on travaille avec le bordel du monde et son écroulement, alors que nous on travaille avec le fait que nous sommes des ratatinés de première main. Alors que nous on travaille en conscience et que sait bien que l'auteur de nous a décidé de mettre ses talons et que nous on est au fond. L'auteur a mis ses talonnettes. Et soi est ratatiné dans ses talons, dans ses talonnettes. Quand ils te demandent "parlez moi de votre mère", tu n'as qu'à pouffer de rire. Ma mère est morte t'as qu'à dire ! comme dans les 400 coups ! Le père ? un viol ? une balle de tennis ? (comment vous dites ? pénis?) Charabia. Lis plutôt ceux qui la contredisent, ceux qui comme à txt chantaient en charabia! Même si ces chanteurs parfois parlent trop de la chair et oublient le destin machinique d'une parole, la parole est une chair truquée, la première invention. C'est pour ça qu'on aime parler dans les téléphones portable et qu'on aime les sms et les écrans, c'est parce qu'ils nous rappellent qu'on a toujours été ainsi fait, de la volonté de surpasser le naturel. Parce que la nature n'a pas voulu de nous. Nous sommes la négation même. Pas d'espérance dans la race. Mais cela n'est pas triste, puisque ce n'est pas notre faute personnelle, c'est un truc. C'est une question de trucage, et qu'on nous a truqué. Ne t'en fais pas donc, poursuis! attaque! verbalise à l'infini (c'est l'ancien flic qui dit ça !) ta voix st belle, et ta musique! elle casse tout! c'est pour ça que je t'aime bôcou.

 

 


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