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  VEF Blog

BAD TRIP

posté le 29-03-2006 à 14:09:58

(Je sais pas je sais pas)

Je sais pas je sais pas j’étais sous conte de fées tu sais moi
C’est pas mal de se faire mettre la réalité
C’est pas mal

Alors hier j,ai eu une crise de mort
Ta gueule pétasse is dead
(is dead is dead is dead)
Ça y est
hop
hop hop
Ça y est hop j,ai été nommée maîtresse
Statut sans vulve
J’ai
des fourmis dans l’auriculaire et l’annulaire droits
ce qu'il reste
je m'en fous ma femme a un corps d'une fille de seize ans
switcher ou pas
une proposition de antoine+boute _deuxième volet
balle à tempe assise en bord d’escalier trottoir à 20 ans pour avoir été pourfendue sans consentement
bla

bla

bla

le jour où j,ai commencé à me demander où était la pute de moi*
<strike>à savoir quand tu veux ce que tu veux etc</strike>
en gros
<strike>oui oui rions</strike>
<strike>oui</strike>
un emoticon qui dit dessine qui je ris parce que oui pour le coup du metteur en scène mettre me fai remettre le hot et tout ça foutre de l’or de l’ordre ça vaut bien un orgasme dans mon cul un orgasme où je veux et le cul est la toute première destination (quoiqu’elle soit déjà multiple si l’anus est découpé en quatre il me semble) (ah non ça passe par les ovaires via des contractions du vagin d'abord) avant des dizaines d’autres tiens (la pompe du sacrum) un sale bouquin de sf qui dit ah tiens je vais foutre ça sur cu_cu_clan donner à manger aux poissons
ça me fait rire je relis j,en rajoute
oui oui comprendre comment écrire
chouette

hop tu switches movie > auxiliaire le fol amour en grosse amitié papouilles câlins si t'es pas au centre du 5.1 le son est vraiment dégueulasse

la sensualité déconnectée, pensée en paix, éteinte
(r)
me taire
être corps pour taire me taire
chercher la définition de âtre
<strike>je lui écris depuis neuf heures du matin –il est midi moins cinq et j,ai pensé à l,appeler ou lui m,appelant</strike>
toi mon sang moi ton sang
entre autres sangs
<strike>tant je préfèrerais qu'il ne me dise pas d’aller voir ailleurs de faire ma vie tant</strike>
<strike>j,ai</strike> cru crever lorsqu'il me dit joyeux sa bite ailleurs sans gêne
comme si plus rien
plus rien je n'étais, vide, vidée, sucée, torchée
ouste > goto trash
nos avidités mortelles mortifères
le trou à la poitrine
celui de la cigarette
celui
le chagrin au fond le chagrin
lui
au fond
est en bouche appartenir au monde

en scène
index majeur hoquets tousse un léger vomis plutôt jaune au tapis nous sommes sous red bull sommes sans sucre est sucré étalé au visage étalé les éruptions cutanées torse nu d'avoir donné le soutiengorge noir plutôt maillot de bain à micro en gueule rappel en balant sur chaise haute regard face lui lui qui rappel pour lui qui pense à respirer rappel de ce qui là un verbe au passé simple si possible passé simple couperet et ce qu'il reste ses doigts dans ma bouche la caisse de ça foutue des vibrations grasses ses cordes vocales le tout est ample

je me fous en chat je grimpe je m'incruste je fais un tour au paradis is tervuren is la forêt is geschlossen is verboten

lorsque je suce j’appartiens au monde je ne suis plus j’appartiens je me défais de moi et en fait la notion même d’appartenir n’a plus cours lorsque les corps dansent à faire l’amour le décuplé de ça fait univers fait éternité est ce cela dont il parle en lieu et place d’excès de don d’orgasme de ariane à lire ariane l’orgasme sur scène pour moi une suspension lorsuq ej efai sl’amour lorsque l’amour m’est fait ce que les corps inscrivent entre eux voilà l’inscription la danse de l’écrit vivant

danser

allez
tous au bordel

il me reste une cicatrice audessus du clitoris une cicatrice qui passe pour une ride une entaille guérie des déchirures de nous je ne sais pas si il la verra un jour j,ai l,impression qu'il n’a jamais aimé regarder sa main qui cisaille ma vulve ça fait mal les halètements de lui qui me touchait et la douleur amenant une partie de moi que je ne connaissais pas et j,ai aimé je crois d’une certaine façon aimé la douleur de ses mains à cisailler presser mon corps et les hématomes de j’ai aimé comme j’ai aimé baiser animale et ivre et à deux balles les meubles renversés les coïts bruts et ce qui me donne à la vie le temps le temps étiré les lèvres posées sur une partie de chair les corps ondulant entre eux la douceur et la sensualité te sucer autant sucer une pute c’est plus marrant

lucille calmel _là le truc pour dire un club de foot régresse en division un joueur de tennis qui plus au top ten classe ou _de beaux épisodes

déclencher des orgasmes à coups de dents de fourchette sur les fesses les cuisses les la le les la le la le les

<strike>je ne veux pas faire oeuvre je ne veux pas être devenir un personnage je ne veux incarner personne je ne veux pas écrire un joli texte à éditer parce que j’ai mal et que je veux lui faire un cadeau même si c’est un cadeau du vomir
ou tout à la fois et rien ou tout pour lui
</strike>

antoine+boute n’est pas une cigarette une cigarette fait du mal nuit à la santé etc mais le chocolat ne fait pas de mal j’aime j’adore le chocolat lorsque je mange du chocolat j’ai mal donc le chocolat ne m’aime pas j’arrête de manger du chocolat

l’entendre rire
au téléphone

to love, a new deal, about to fall, to fall in love, befores and afters, collapsing new people, le déchirement de, le déchirement
il reste la scène
il reste la scène entre nous

ou je crois bien que j’ai commencé à me séparer de m. en 97 lorsque j’ai appris à mettre en scène toute seule
(faux)

à nous:
comment ça va la douleur ?

un air dans la tête nick cave ou et avec un autre j,arrive à les chanter justes la bouche close

la nuit pour m,endormir je pense à la bouche et aux mains de r. m’apaise m,a toujours apaisée même avant de savoir sa chair sur la mienne sauf que bon j,ai grillé la cartouche r. j’avais droit qu’à une fois et de toute façon je préfèrerais penser à lui me rende heureuse
n'est pas assez
n'est pas

annonce de la rupture, de préférence en public, de préférence avec celle qu'il a qu'il n'a, de préférence sans concertation, de préférence employer le pronom qui fait avec, de préférence nous n'aurons plus de relations sexuelles

gorge avec un nœud quatrième théière j,arrive pas à bouffer me rappelle une fois une seule j’étais tellement amoureuse de christian à quinze ans qu’au restaurant à toulouse je n’ai pas pu avaler le quart de ma pizza

pause cu_cu

la douleur me lève huit heures matin depuis deux semaines
(ajouter quatre semaines supplémentaires ainsi que des variations vers 6:30 am)

là où j’ai toujours dit je préfère la vie le corps la vie cash sans la penser l’écrire la jouer là où j’ai toujours dit nul et non avenu si non pas si pas le concret de la chair de la, chair à la vie le cul par terre
je ne suis pas
chair sang à

<strike>je pense là en réaction à stopper toute continuation du je cobaye en écriture en scène et en même temps si je ne vais pas au bout ç’aura été comme de quitter m. pour rien je veux dire tant pis si j,en crève, à moi de dire non, définir un espace, non, m,occuper,</strike> upgrade le prince charmant svp je voudrais un homme avec ou sans enfants sans femme ou copine ne me dissociant pas nous aimerions écrire aller sur scène sur internet foutre le bordel et dans les fêtes et à des lectures des concerts des nous aimerions parler nous taire lire penser marcher voyager en villes en nature faire l’amour baiser manger pisser à l’infini être ensemble ou séparés etc

je décroche j’essaie de décrocher amour les atomes les croches les crochus ne pas leurrer ce qui assemble peut tuer

il y en a d'autres
BANG!

alors là la veille d'un départ de cinq semaines là je pratique sur lui une fellation et lui là il me sort quelque chose approchant j'éjacule pas je garde pour madame
(quand même, c'est drôle)

je doute la connerie du classement de la distinction de la définition est une belle connerie se leurrer sous des fards de créateurs allez le monde est comme pour chaque connerie je trouve à créer refaire le monde est une vie non examinée n’est pas une vie mon cul il y a maldonne sur la temporalité de des fards des fards des ne pas voir des est une forme de meurtre cela ne veut pas dire qu,avec tout cela le simple fait d’écrire avec cet affect douleur à détacher donc froid donc il y a quelque chose que je déteste en toi et je n’arrive plus à l’ôter

ce qui se dépose entre percevoir la beauté les pulsions de vie l'énergie sève qui et l'avidité la consommation le brûlé morbide de l'appartenance, en solo, à vue, diagonale, accent aigu
ce qui me fait peur est moche est mort est succion jusque l'albâtre violine pisse pus
trop
allez viens petit enculeur foutre tes mains dans mon ventre crevé rate les oeufs des mouches les carapaces les anneaux enroulade d'intestins claques à coups de foie
avec toi
avec toi
avec toi
avec toi
avec toi
avec toi
avec toi
avec toi
avec toi
avec toi
avec toi
avec toi
avec toi
avec toi

une part de moi attendra toujours
luiluiluiliuluiliuliuluiluiluiliuliuluiluiluiluiluiluiluiluillluiluiluiluiluilluiluilui

trois semaines et + langue pendue sèche pupilles clouées des culs de pétasses est une invasion jeans taille basse ceintures paillettes déhanchent bottes à talon aiguille emphase gucci = star ac = petites filles en putes vraies + grotesque des façades sous dictée publicitaire l'écrasement du squelette bouillabaisse de la cervelle petite connasse trempe
je tue
je me suis fait mort
je n,ai pas réouvert mon dossier

j’aurais dû m’échapper au premier bobo
est une pensée débile

cl3mos en msn: l’art c’est nul moi tout ça je m,en fous écrire et tout à tel point du coup que j’écris mais en fait j’écris parce que j’aime parce que le corps de l’autre n’est pas là si les corps dansent s’écrivent entre eux je n’écris plus je n’écris plus le jour où mon corps trouve un partenaire d’écriture du corps de leurs corps entre eux au monde je n’écris plus j’écris pour compenser le manque de corps je n’aime pas écrire enfin ça va j’écris pour celui que j’aime sûr elle avait des tendances des prédispositions je crois je vais lui écdire toute la journée écrire au clavier c’est nul tout ce bazar la rupture fout la réalité allez c’est bien tu as des émotions tu écris n,est pas mon corps écrit par ses mains sur scène mon corps écrit par cela fait danse écriture deux corps enchevêtrés comme nos mots ont pu l’être parfois je fais état état de ce que je souligne soi ou ligne la répétition

poser ta main sur elle sans me, me faire aller avec toi, notre façon d'oublier le délicat d'amener l'autre
(avec toi)

ça fait du bien de retrouver ton vagin, fourraille ventre contre dos, observation, maisons en ruine feu gravats semelles à frotter crisser le verre, zone, entre aéroport et école est un terrain vague occupé à s'effondrer, herbes sèches, halètements, planque

sauce blanche
 


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posté le 29-03-2006 à 14:08:30

(Je sais pas je sais pas)

 


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posté le 27-03-2006 à 08:47:45

PINPIN FIN

Y a Gros Couillon aussi, parfois il est amoureux. Pinpin aussi parfois l’est tout amoureux ! Gros Couillon et Pinpin quand ils sont amoureux ils zont le même sourire débilou, les mêmes 3000 soleils qui leur lumière les zoeils, les mêmes façons d’parler puis de faire le parlage : Même que ça leur donne du maladroit partout cause qu’ils trouvent plus les mots, que leur corps l’est trop corps et qu’ça les paralyse, que c’est plus la Terre qu’ils touchent : c’est Mercure.

Gros-Couillon-Pinpin quand il se tombe d’amour, l’a plusieurs façon de se tomber : Tout dépend cause de qui il tombe, et puis où, et puis comment.

Ca fait beaucoup de paramètres, d’autant plus que j’en ai omis des nombreux, Alors bon, parole, pour essayer de faciliter le lecture, je m’appliquerai à simplifier les situations de tombage.

 

Première façon de se tomber :

C’est quand Pinpin-Gros-Couillon il a environ huit ans et qu’il s’emmêle les pieds ,un jour d’école, lorsque la maîtresse lui demande de venir au tableau pour réciter sa poésie. Là, ben là l’enfant Gros-Pinllon-Coupin : PATATRAS se fout par terre devant sa chérie, Une catastrophe catastrophique ! C’était la numéro 1 ! La première de sa vie, celle qui lui faisait battre le cœur parce qu’elle lui prêtait sa colle et son stylo magique ! Celle que même il a vu sa zézette un jour, en se cachant dans les toilettes. Et là, tomber comme un crétin devant elle, Couillon-Pinpin l’accepte pas : Plaquée la première chérie des toilettes !

 

Deuxième façon de se tomber

La deuxième manière du tombage, là elle est beaucoup mieux calculée. S’agit pas de s’retrouver nigaud, bêtement à plat devant chérie.

Non pour la numéro 2, on a grandit Pinpin, on a beaucoup réflexioné sur la première expérience désastreuse, et Gros Couillon, l’est pas mon Pinpin pour rien. L’inverse est vrai , naturellement.

Donc cette fois-ci d’abord, faut bien situer la scène, Gros-Pinpin l’a douze ans. L’a déjà les yeux mieux cuissés grenouille, l’est déjà presque pas encore un homme : C’est pas rien. Alors voilà le tactique. Choisir sa chérie, la numéro 2. Essayer de voir sa zézette.

C’est pas un bon tactique ça ?!

Là, Pinpin, se retrouve Gros Couillon, désemparé total, cause que la numéro 2 elle dit que maintenant qu’elle est plus à la petite école mais dans le collège, ben elle veut plus la montrer, sa zézette : Cela ne se fait pas au collège. Ah… Pinpin, gros couillonnement, se perplexe dans ZE perplexitude. Pas facile hein ! L’avait pas du tout prévu ça. Demande alors à la numéro 2 si toute les filles elles font pareil, et chéri répond oui : On fait toutes pareil. Ca malheureuse beaucoup Pinpin cette histoire : Pinpin l’aurait bien aimé voir zézette. Numéro 2 quand elle pige ça, elle se fâche. Mais te fâche pas qu’il dit Pinpin ! Tu vas pas faire de la jalousie pour Zézette ! Ben si qu’elle lui répond la 2, toute façon, c’est pas moi que t’aimes. Là, Pinpin Gros Couillon son cervallo lui parle : Faut qu’tu sois diplomate. Alors Gros Pinpin, diplomate : Suis toujours les conseils de cervallo mon Pinpin. Donc il fait frétiller dans ses yeux tous les jolis-petits-mignons-tétards-attendrissants qu’il a dedans, fait ploc-ploc-ploc avec les paupières : Même que c’est le pareil polc-ploc-ploc que les filles elles font et qu’on nous fait croire que y a qu’elles qui le font mais que c’est pas vrai du tout : la preuve : Alors, ploc-ploc-ploc à fond Gros Pinpin, et puis avec une voix qu’on peut même croire qu’elle mensonge pas, il dit à chérie : Tu sais numéro 2, c’est pas vrai, c’est toi que j’aime, Zézette et moi : C’est fini.

Ah… ?!!?… !?

Ben là

Ben là, là c’est au tour de la fille de s’perplexer royal. Un peu peut-être aussi, y a comme une légère déception puis même une certaine crainte qui passe dans ses yeux : Une lueur du style CE-MEC-NÉ-PA-NOR-MAL. Mais comme Pinpin-Couillon l’est aussi hyper intelligent, on a déjà vu ça rapport à c’qu’il jette pas les clefs dans la rue sans lumière de la municipalité de gauche ni dans l’escalier du patin couffin. Bref, comme il est hyper intelligent, ben l’a vu le regard IN-KI-É de Chérie. Alors ploc-ploc-ploc trois fois de suite, et que ça fait 12 ploc d’un coup : Alors Pinpin insiste avec ses tétards, même que c’esttrès  beaucoup qu’ca l’chatouille au point qu’il a envie d’éternuer mais qu’il se contient cause qu’il veut pas perdre l’affaire : Bref, Pinpin avec ses yeux, avec sa voix et tout et tout, il dit : Ce que je veux dire, ce que je veux te dire vraiment ma chérie 2 d’amour, c’est que je t’aime pour toi, pour ton HHÂÂÂMMMMMM. Et là, la Numéro, se PE…PE…PE… se ÂÂÂMMMMMM. Alors Gros Pinpin éternue. L’éternue tellement si fort que ça l’impressionne beaucoup : Et ça fait qu’il fait un pas de traviole, puis qu’à cause de cett’ traviole-là, il s’emmêle encore les pattes, et BAOUM : Pinpin Gros Couillon à terre. Pour lui, c’est absolument terrible.

Exit chérie numéro 2.

 

Troisième façon de se tomber :

Pinpin-Couillon l’a 17 ans. L’a beaucoup réfléchit depuis la chérie du collège, même qu’il a fait un bilan très précisionnement précis mon Pinpin : Sait qu’il a des batraciens dans les yeux, sait aussi que ça plaît aux filles, sait même qu’il a un don particulier pour faire ploc-ploc-ploc si il veut. Ouaip, et puis l’a pigé mon Pinpin, que l’a un problème d’équilibre. Alors là chérie numéro 3, ben la numéro 3 quand ce s’ra l’moment qu’il l’aura trouvée, cause que Pinpin s’il faut tomber, veut vraiment qu’ce soit pour : LLLLAAAMMMOURRR. L’est romantique mon Gros Pinpin, l’est maladroit, mais GromantiK. Bref, Pinpin-Couillon conscient d’son déséquilibre, se dit que pour la prochaine fois, faudra surtout que pas qu’il l’aborde debout, sa chérie. Même que pour s’encourager, dans sa tête il se dit : Ca c’est une idée imparable Pinpin, ça va marcher à tous les coups ! Suffit qu’je reste assis, OUAIS, ça marchera, c’est sûr !

Alors à la colo d’été, le jour qu’il a trouvé LE : HHHAMOUR, Pinpin-le-Gros s’applique à appliquer son plan, son plan que même ça fait 5 ans qu’il le prépare, puis que la veille encore c’est très très très beaucoup qu’il le peaufinait, et puis que l’jour où chérie 3  elle lui débarque dans le coeur, ben trouve quand même Pinpin, que son plan : L’est merdique :

L’est pas très sûr de lui mon Pinpin, non non non l’est même pas sûr dut tout.

Mais bon, quand même l’a d’l’audace, alors : Ben alors qu’il marche aux côté d’chérie ben, il lui prend la main, cause qu’il sait qu’elle veut bien sortir avec lui puisque toutes les copindes à chérie le lui ont dit, et que ses copindes à lui l’ont dit aussi à elle. Alors ça y est, il lui a pris la main. Dans sa tête, il se dit : Tiens c’est bizarre, depuis qu’on s’tient la main on arrive plus trop à s’parler. Ca rend débilitou, tenir une main ? Et puis j’transpire aussi. Ca fait dev’nir transpir, tenir une main ? Après il arrête Pinpin avec les questions d’sa tête, cause que faudrait pas aggraver l’malaise. Et comme il sait pas trètrokoi dire à chérie, il lui dit qu’elle est belle et que lui l’est musclé, et Oh Oh Oh Oh on est très gêné tous les deux, mais bon bon bon : DU SANG FROID NOM D’UN CHIEN ! Alors Pinpin se dusanfroide :

Ploc-ploc-ploc fait coasser les zoeils :

-         Tu sais Jolie numéro 3, j’aim’rais beaucoup t’amener au cinéma.

-         Tu sais Pinpin numéro 114, j’aim’rais pas du tout que tu m’amènes au cinéma. D’abord il fait beau, et puis on n’a pas l’temps, et puis ça pue les cinéma, et puis moi j’ai pas envie d’faire ça. Voilà.

Pinpin reste KKKKKKKOOOOOOOUUUUUUULLLL :

-         AH… Ouaip, tu sais moi, j’disais ça pour…

-         Ouais je sais, parce que t’as pas d’expérience.

Pinpin –

Reste –

Toujours –

Très –

KKKKKKKOOOOOOOOUUUUULLLLLL.

-         Euh, t’as envie d’un truc particulier ?

Et là, Chérie numéro 3, qui elle en est au 114, elle plante son regard dans toutes les grenouilles, et même que ça l’électrifie Pinpin.

-         Ouaip Pinpin, j’voudrais aller au bord de l’eau, qu’on s’trouve un creux de rivière. J’voudrais que les galets soient chauds, et puis le soleil sur la peau. J’aimerais que tu t’arrêtes de penser, que tu me prennes dans tes bras : Aussi que tu me déshabilles, et puis que ta peau sur ma peau… J’voudrais que partout tu m’embrasses, que tu me mordilles tout moi : J’voudrais que tu m’fasses l’amour : Puis là tout d’suite puis là j’ai envie qu’tu m’embrasses.

Ben au moins c’est clair.

Pinpin…

 Euh…

Un peu moins KKOOUUULLL quand même.

Y a les grenouilles et les crapauds, et puis même aussi les tétards, y a toutes la famille batracienne qu’est allée s’réfugiée dans le bide à Pinpin. Ohlala !

Bon OK, elle est directe la chérie 3, faut que j’réagisse, faut que j’réagisse vite nom d’un chien. Alors Pinpin, dusanfroidé qu’il est, ben l’approche son bec de la fille et : MIAM !

Puis c’est marrant quand même, mais après le bécquot, ben se sent plus à l’aise : Sait qu’il a à faire à une vraie nana, une nana qu’est pleine de XXXpérienSSSS, et Pinpin du coup : Ca l’panique. Mais bon, cette fois quand même, prend pas l’temps Pinpin, de faire attention aux questions que se pose son cervelle : L’a très zanvi d’aller à la rivière Pinpin !!

Puis logique, comme c’est que tous les deux ils en on très zanvie, ben alors forcément, à la rivière, ben ils y vont. Alors….

Vais quand même pas tout raconter en détail cause que le Pinpin de ma tête, ben euh l’a pas envie que je raconte.

Donc bord de l’eau, creux d’rivière, galetst chauds, soleil peau : Là, penser s’arrête. L’a prend dans ses bras, puis la déshabille, puis mains-bras-paupières-pieds-ventre-reins-épaules-nuque-zoreilles-cheveux-genoux-caillou-hibou-chouchou-bijou : ZEZETTE !

Se font l’HHHHAAAAAAAAAAAMOUR Zizi et zézette, Pinpin croit devenir fou ! Cette chérie là, elle est trop forte, et en plus elle est rigolottt ! L’est très zamoureux Pinpin, oui oui oui oui, l’est amoureux très fort ; même qu’elle le pirouette complètement sa chérie, et que pour lui, c’est la plus belle.

Mais voilà, la colo se termine et Pinpin, là alors Pinpin il vit un truc atroce, même que ça l’fout en l’air se dire que sa chérie il pourra plus voir, et forcément qu’il pourra plus la voir vue qu’il habite à Lille et elle, à Tahiti. Pour Pinpin c’est très dur, même qu’il va au moins faire le suicide du ch’veux gauche, et que l’suicide du cheveux gauche c’est suffisamment symbolique pour qu’on voit la force de comment c’est qu’il aime. Puis de toute façon le sait bien lui, que dedans, ben les grenouilles, elles pleurent.

…Fini Chérie numéro 3 : Pour la première fois, mon Gros-Pinpin se dit, me suis tombé dans moi, et c’est pire qu’être par terre.

               Edith Azam

 


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posté le 26-03-2006 à 09:30:25

ANTOINE BOUTE signe BAD_TRIP de chez BAD_TRIP

authenticité de nos soupapes franchement il y a du pied-dans-le-plat dans notre façon de faire la découpe des os ça cuit bien dis donc ça c’est sûr oui oui nos soupapes nos articulations bridées leur souplesse tout ça quand on s’y met l’œil bridé à la découpe lorsqu’on se met au calcul viande il y a effectuation de postures très certainement livraison de viandes

et ça discute et ça discute mode et environs je suis le baron de la rotule dit l’un d’entre nous extrayant d’un corps bien tassé une rotule toute belle et pâquerette bijou lascif quoi lascif quoi lascif le baron de la rotule a du plomb dans l’aile ceci dit

scribouillard va il n’est pas toujours certain de nous plaire déguisés en poireau on s’emballe à monter la victime contre elle-même

 

 

 

maquereaux dépiautés secs aussi l’affaire de se laisser tomber à l’envers t’es à l’envers laissons-nous tous tomber tous tous tous tomber à l’envers cratères avachis version béants on est là et on crève dans la nature

du tout bon quoi one man show à climax en blague pas plus mal finalement pour la coopérative des coquins on est fuck fuck loin s’en faut très mal pris pour la contestation on trime sec à l’ouvrage tu veux une fuck ouverture de ton crâne oui c’est ça tu veux tu veux une fuck ouverture de ton crâne on est là pousse vulve à non à se non se faire mettre sur paf le plancher mais oui mes yeux sont des ovaires

 

 

la tendresse du mollusque nous poursuit décidément sans rien dire la tendresse gorge découpée angle mou déployé du mollusque nous poursuit nous arrange l’arrière de l’œil comme pas permis explicitement permis

 

bon les filles ont le pouvoir c’est bien connu

 

 


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posté le 23-03-2006 à 22:44:36

LUCILLE

j,oublie celui que j'aime j,oublie son corps avec celui des autres j,oublie sa voix avec celles les autres collée au nova avec alejo je colle ma main dans sa botte en daim dans les chiottes des mecs je regarde tous ces dos de mecs qui pissent et baragouine alejo baragouine et je hurle chuchote éclabousse au bord de l’évier nos voix prises pissotières et des pets avec paco nos bouches pets dans la rue je bave les mecs ne se lavent pas les mains un autre avec un plâtre en écharpe un concert avec les chasses là où les mecs pissent debout et je parle de l’appréhension et de conservation de mauvais goûts est chanter faux parfois avec un mec et la langue de romain ses lèvres sucent à sucer me rappellent la bouche utérus martin allongé raconte moi une histoire d’amour en flamand la dernière s’il te plaît à oublier en riffs de guitare si proche de l'ampli nos pensées amples elles à sucer aspire le sperme qui se coupe tout seul les cheveux a l’air pelade ou l’acteur qui joue dans un tramway nommé désir est marlon brando et j,ai mal à ma vulve d’avoir tant vocales étripées douces et un mec gueule à la elvis me roule des pelles doucement et paco et sylvain en rupture la guitare électrique posée contre mur est amoureux d'elle à ixelles mes paumes embrassent ses lombaires merci les envolées électroniques les battements en bas passe sa jambe entre mes jambes et martin me caresse et je caresse paco et je danse sur les chaises les chaises vides ou longe les murs avec mon dos une roulade est une culbute occupées take a shoot baby take my tongue take a shoot baby kiss me kiss me again et paco me regarde danser alejo et alejo me danse et alejo et paco regardent danser martin et martin me danse sa main à presser la mienne take a shoot baby et je me suis enfoncée assez de bougies bleues dans le vagin pour brûler et elle caresse ma main la nuit des sorcières et nous parlons de tout et de rien surtout de rien là où nous nous échappons j'aurais dû faire hippie et je ma voix se part et alejo repart et je ne suis pas allée voir la performance tant je préfère et me répands allongée sur tous les sofas je te prends en photo tu mords ce que tu mords et un garçon te respire les genoux de martin de paco de paco me dit et l'entrelac du squelette boulettes de viande de porc et de boeuf feta ricotta parcourt mes mains le long du torse femme de alejo chemise ouverte sur cravate noire qu’il s,appelle romain et je m,oublie j,oublie celui qui occupe mon sang à occuper mon sang avec celui des autres mais tout cela ne dure que quelques heures alors jusque dans mes rêves hugues warin me dit que j’occupe bien l,âme de celui que j'aime j,ai mouillé le lit tant et tous les matins bruxelles est en travaux accolée canapé avec marcos devise à comment prendre se prendre une cité je trouve une mitaine rouge brique dans une de mes poches
.
pour le détail des mouvements et des gestes corps à corps, revoir la copie
je fais la vaisselle du garçon qui a de si beaux amants et des crampes au bas-ventre
 


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