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Titre du blog : BAD TRIP
Auteur : bad-trip
Date de création : 21-03-2006
 
posté le 03-04-2006 à 15:26:04

insultes: un travail sur la temporalité

lucille: il faut que jaille dans la rue là l'électricité en pleines dents deux trois mouvements le noeud électronique entre les omoplates je mettrai du gel effet mouillé qui durcit au froid homéoplasmine en poche et un piment frotté tu vas déguster je te

 

 

 

antoine: je déguste d'ici à là entre les omoplates gel effet graisse entre les pattes je déguste le cuir à chaque coup pisser en rue pour les filles c'est remonter la jupe cul en arrière et viser hop mon oeil charcute le liquide

 

 

 

 

lucille: tagueuletagueuletagueuletagueuletagueuletagueuletagueuletagueuletagueuletagueuletagueule
> > la peau tannée pleine pupilles tungstène ah non néon putain de bleu ciel toi tu es tombée dedans petite aquatiques la pluie au crâne danse sur le dos cancrelat pattes en l'air c'est pas de sodomie ça brille bouche close un taxi à nice

 

 

 

antoine: les stars-putes la nuit toutes mes amies tu sais dedans dehors tout ça la pluie rose des peaux moi je bouffe tout alors c'est parti petite insecte barbouille-toi la sodomie toute toute seule bouche close oui bouche truffée close les pupilles à foutre du ta gueule aux artères je bouffe les gencives tout de passe-moi le fric pute dansée pute qui brille affolée aux taxis girl crâne girl tannée de cuir sèche bien vas-y hh

 

 

lucille: de fric tu parles de fric tu parles de tu parles de celles qui bèguent qui mandent qui affûtent qui _jaime les filles jaime les garçons jaime _un autre plan _pauvre _ôter les lignes sous non pauvre mes poches sont légères le coeur ne l'est pas

 

 

 

antoine: coeur gorgé d'eau surlignage à l'indélébile sur le lèvres les pourritures pèsent à nos peaux carlingue boursoufflée un corps de poireau tassé s'affale sur moi et m'aime pouark aimer aimer mais moi aussi je peux faire la vidange saper le moral au millimètre près tu vois au millimètre près l'agencement des corps et des corps des corps ça manque ou ça manque pas du tout j'ai foutu du pourri dans ta poche  

 

 

 

lucille: village vacances accélère toi si je m'affale sur de ton mon poids je glacerai ma graisse pour n'avoir plus que les angles ossatures à te marteler un drame sans précédent encore multiplié mon coeur laissé au bord de l'eau et crierai si fort que les tympans les vitres les vitrines les jusque brûler les cordes vocales des traces tatouées depuis les lèvres les traces décibels indélébiles le long de mon cri sans mesure le pourri en poussière

 

 

 

antoine: attention alors déflagration cosmique de la réalité le rire prend mon ventre perte des eaux imminente j'ai le sac de ton estomac comme bonnet sur la tête et cours le débile sautiller frais et pieds joints dans les débris de verres et vitrines du village bang la peau du ventre et l'estomac-bérêt je surfe volontiers le long des brûlures de ta gorge pour péter du sable là-dedans marteler merde des ossatures

 

 

lucille: oops de sale gamine tressée tous les coups à tous les coups je me redresse celles ceux qui dorment me renaissent potions à foison intraveineuses éternelles sans relâche vigueur au ventre je souris face et dos contre terre vertébrales flexes tu as cru tu as cru je convoque marées ouragans en tous sens ton périnée tes dents elles iront au marché colliers bracelets guichetière pacotilles

 

 

 

 

antoine: mes dents en bracelets aux cous et poignes des jeunes filles je dis oui et mon périnée vendu au mètre ou sous forme de petits élastiques qui de préférence te claquent au nez à la gueule ou aux lèvres jusque ça pisse ou gigote tout seul on nage en plein dans l'actif déguisés en poubelles et régulièrement t'auras des morceaux de mes peaux ou viande là à taner du boulot lucille du boulot du boulot du boulot charcutons la charcutière et sourire puis trembler

 

 

 

(interlude)
> > > > (niveau ryhtmique un truc bien pétasse dancefloor quelquechose de répétitif tu vois mais heu hypnothique en même temps 'fin pas chiant quoi... là c'est bon on touche plus à rien à moins que heu mouais... mouais ptêt pas finalment... alors pour les textes euh faut un truc incontournable euh vérité vrai genre souffrir est douloureux tvois ou alors quelquechose de sexy quoi mais ambigü pas bref genre heu et quand jte baise comça t'aimes bien et alors un ptit mot compliqué ça c'est pour la crédibilité du morceau tvois genre ostensiblement par exemple ça frait quand jte baise comça ostensiblement t'aimes bien ou alors ptêt que pour les textes on frait mieux de faire un truc en anglais ouais parcequen français c'est dur hein heu moi jai pas ltalent de francis cabrel quoi tvois pour les phrases choc et d'autant que moi heu une sarbacane à part te lafoutre dans le cul jsaurai pas trop quoi en faire d'autant quen anglais jsuis assez balaise heu jparle mieux quen français jtrouve si tvois par exemple victim une victim dheu tsais ce que ça veut dire moi & mickael tsais ce que ça veut dire alors jpe traduire des clous 5cm fin en tout cas jte dis dmain sans problème alors conclusion du morceau moi jverrai bien du brutal)
> > > > http://axc3.free.fr/mp3/SexIsSuicide_HiTek.mp3)

 

 

 

lucille: broutilles d'insecte mon duvet les emmêle et mes fulgurocheveux les compriment asphyxie tes nanopattes chatouilles pas un sou pour pas un t'as raison de trembler jusqu'aux ovaires si t'en avais chaque pore grimace is there something bad here ? ton squelette en microsignaux compulsifs et incontrôlés panique en tes artères

 

 

 

> (interlude)
> > > >
> > > > là tu me vexes, lucille

 

 

antoine: mais oui mes yeux sont des ovaires et la bite une nymphette déglinguée alcoolique en plus ma cervelle est salope tu sais avec des parois de chair rose ou rouge je sais pas je sais mettre les artères tout le long des pattes suivre ton asphyxie tout le long tu vois tout le long du souffle les poulpes courent partout en duvets sablés océans chauds tu te noies crache glaires tu te noies roule tu te noies tu te noies ton souffle est sorti

 

 

 

lucille: avant de mourir à peine enfoncée enlisée j'ai aggripé tes chevilles molaires noué tes bras entre eux jusqu'à ce que craquent rompent les articulations poignets coudes épaules empesées ta face en surface débande albâtre laisse apparaître l'égarement abandonnerais tu je comprime jusqu'à la dernière étincelle ma libido jaillit électrique fuse et te troue mille percute gicle passoire préliminaire pirhanas

 

 

 

antoine: avant de mourir avant de mourir nos morts sont lentes complètement ralenties glissades interminables dans les tiédeurs de soupes océaniques limpides glauques en coulant je te bouffe les accoutrements que t'as là à ta disposition toi bottes montantes à talons noir mat ou blanche vynil luisant bas résille gris ou noir jupe gris métal à fermetures éclair je bouffe tout et même tu vois string noir ou rien ton dos nu lacets rouges empiècement de toutes petites plaques de métal teintes drapeau britannique sans soutien-gorge boa en plumes noir dans les eaux là tièdes glauques ou limpides vertes quelques bribes flottent de ton manteau noir vif il y a ce qui coule de ton corps dépecé du léger rouge sang & or ou vif mascara noir les souffles sont perdus la surface est dribblée par les exténuements des poumons comprimés la libido joue au scrabble avec la cervelle pathétique cheap la pensée pisse la pensée pisse la pensée pisse volontiers dans les yeux là engorgés

 

 

 

lucille: (toi en deux) je te fends
> > tu t’enterres vivante tort à ta matrice dégoûte-toi fous les doigts aux couches tes plis la rature donne pas mal cuissardes que ça mène allez les postures jaillissent dans le salon à travers l’électricité télé radio ordinateur la défonce tests tests tests technique test test test test soupape centrale les reliures de nous les lips lèvres nues brûlure hors test hors test soupape soupape électrique le harnais central la nervure du cercle la défonce à jaillissent tests jaillissent test tests tests piscine utérus vagin des colonies la dépouille à sec enfilades au menu céleste les colonies vagissantes d’ailleurs et dedans lisses gangrène menstrues je sais pas non je sais pas les pulsions viennent avec

 

 

 

antoine: les cornes en bouche et en main surtout des écornées petites garnitures au crâne de l’avant et arrière de côté tout de long les abysses démangeaisons de me voir là mes mains là à toi tête crâne à toi secouer secouer de gauche à l’arrière en face froncer et devant secouer ferme ferme ferme pas l’oeil ouvre ouvre l’oeil et la bouche le crâne te vouloir te tuer te je j je voulais voudrais je h h voudrais te tuer te tuer mets les cornes au paquet de crâne mets tes petites cornes de biques là

 

 

 

lucille: zone industrielle ou portuaire impasse ou le long de plein hiver après minuit crachats éclats de verre poubelles déversées rat crevé caniveau sirènes moteurs cris au loin tu n'auras pas le temps de boire un dernier verre... allez .attitude de garde .harcèlement .direct .jeté direct .doublé du gauche .arrêt .feinte .riposte .contre .esquive .désaxe .balancé .cross .balayage .swing .décalage .attaque .remise .crochet court court court crochet long .corps à corps .uppercut .esquive rotative .direct du gauche .conclure

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<tt>(parceque je sais voler)</tt>

 

 

 

 

antoine: tu voles c'est tout comme catwoman on avait vu merci d'expliquer laisse-toi tomber va faire bzzz la mouche tordue toute collée au piège à mouche ou attirée par le néon bleu qui te grésille la viande en hop trois sept douze secondes vraiment tordre moi les chauves-souris je les prends les bous et leur duvet noir leurs ailes et le petit crâne tu sais ce que ça devient je fais des dessins pour personne je vulgarise pas mes pissées pouark fais vite crève-toi la langue au fond de la gorge je ris mais je vômis assez vite le putois cracheur se distingue en tests oui techniques oui